Benoît Cosnefroy : « Encore deuxième... »
Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo
Déjà deuxième du Championnat de France Amateur en juin dernier, Benoît Cosnefroy a obtenu ce dimanche une nouvelle médaille d'argent à l'occasion du Championnat de France Espoirs. Retrouvez la réaction du coureur devancé par Paul Ourselin (Pays de la Loire).
« Encore deuxième... Je suis déjà content de répondre présent car ce n’est jamais facile sur un Championnat de France Espoirs. Je pensais être énormément marqué et je ne savais pas si j’allais m’en défaire. Ça n’a finalement pas tant été le cas.
« LA PLACE DE DEUX ME CONTENTE »
Dans la première partie de course, le peloton roulait à allure régulière. J’avais les cannes dures pendant quelques kilomètres. Avec l’équipe, on a décidé d’un coup de force à trois tours de l’arrivée. L’objectif était d’emmener Dorian Godon ou moi-même si les jambes répondaient. J’ai senti que j’étais assez bien et, dans le final, je me suis découvert dans l’avant-dernière bosse du circuit avec Elie Gesbert (Bretagne). Je voulais prendre un coup d’avance et surtout éviter un sprint massif. J’avais la pression du résultat, au moins pour les camarades. On se regarde trop avec Kowalski (Normandie) quand Paul (Ourselin) prend le large. C’est décevant de courir ainsi et si c’est un jeu, ça ne marche pas souvent à la fin. Ourselin était très fort pour maintenir l’avance. Il a dû vraiment écraser sur les ultimes kilomètres. Je suis ressorti seul mais je n’ai jamais pu combler le retard, jamais pu relancer. J’y croyais pourtant encore au sommet de la côte, j’avais toujours de l’espoir. Il aurait fallu que Paul ait un saut de chaîne pour que je rentre (sourire), mais ne j’aurais pas souhaité gagner dans ces conditions. La place de deux me contente, mais je manque le maillot...
« JE M'ETAIS RASE POUR LA BISE »
Je ne me mets pas la pression pour ce genre de course. Néanmoins, je m’étais rasé pour la bise du podium, en rigolant un peu. Au fond, j’espérais marcher.
Pierre-Yves Chatelon a sélectionné six grands coureurs pour le Tour de l’Avenir. Il avait le choix et je le comprends. Mais je prouve que j’avais les cannes. Au stage, j’avoue qu’ils m’attendaient souvent... J’espère avoir marqué des points pour Plumelec (le Championnat d’Europe, NDLR), avec l’ambition d’une dernière sélection en 2016.
Je veux franchir le cap du monde professionnel. Au Tour du Limousin, je me suis senti de nouveau comme un Espoir 1, ne pouvant que m’accrocher au peloton. Cependant, une année supplémentaire en amateur ne serait pas une année perdue, ce ne serait pas une déception. »
« Encore deuxième... Je suis déjà content de répondre présent car ce n’est jamais facile sur un Championnat de France Espoirs. Je pensais être énormément marqué et je ne savais pas si j’allais m’en défaire. Ça n’a finalement pas tant été le cas.
« LA PLACE DE DEUX ME CONTENTE »
Dans la première partie de course, le peloton roulait à allure régulière. J’avais les cannes dures pendant quelques kilomètres. Avec l’équipe, on a décidé d’un coup de force à trois tours de l’arrivée. L’objectif était d’emmener Dorian Godon ou moi-même si les jambes répondaient. J’ai senti que j’étais assez bien et, dans le final, je me suis découvert dans l’avant-dernière bosse du circuit avec Elie Gesbert (Bretagne). Je voulais prendre un coup d’avance et surtout éviter un sprint massif. J’avais la pression du résultat, au moins pour les camarades. On se regarde trop avec Kowalski (Normandie) quand Paul (Ourselin) prend le large. C’est décevant de courir ainsi et si c’est un jeu, ça ne marche pas souvent à la fin. Ourselin était très fort pour maintenir l’avance. Il a dû vraiment écraser sur les ultimes kilomètres. Je suis ressorti seul mais je n’ai jamais pu combler le retard, jamais pu relancer. J’y croyais pourtant encore au sommet de la côte, j’avais toujours de l’espoir. Il aurait fallu que Paul ait un saut de chaîne pour que je rentre (sourire), mais ne j’aurais pas souhaité gagner dans ces conditions. La place de deux me contente, mais je manque le maillot...
« JE M'ETAIS RASE POUR LA BISE »
Je ne me mets pas la pression pour ce genre de course. Néanmoins, je m’étais rasé pour la bise du podium, en rigolant un peu. Au fond, j’espérais marcher.
Pierre-Yves Chatelon a sélectionné six grands coureurs pour le Tour de l’Avenir. Il avait le choix et je le comprends. Mais je prouve que j’avais les cannes. Au stage, j’avoue qu’ils m’attendaient souvent... J’espère avoir marqué des points pour Plumelec (le Championnat d’Europe, NDLR), avec l’ambition d’une dernière sélection en 2016.
Je veux franchir le cap du monde professionnel. Au Tour du Limousin, je me suis senti de nouveau comme un Espoir 1, ne pouvant que m’accrocher au peloton. Cependant, une année supplémentaire en amateur ne serait pas une année perdue, ce ne serait pas une déception. »
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs
