Roubaix Métropole Européenne de Lille tenait à avoir quelqu'un dans l'échappée, ce mardi, lors de la première étape du Tour du Poitou-Charentes (2.1). "On s'était tous mis dans les premières positions du paquet en début de course, rapporte à DirectVelo Jimmy Turgis. Finalement, j'ai pu rentrer en contre." Le Francilien s'est retrouvé à l'avant en compagnie de Maxime Farazijn (Topsport Vlaanderen-Baloise), Simone Andreetta (Bardiani-CSF) et Julien Bérard (AG2R La Mondiale).

Une fois à l'avant, les quatre hommes se sont tirés la bourre pour les maillots distinctifs. Jimmy Turgis a essayé de jouer au plus malin, notamment en attaquant au kilomètre 107. "J'avais bien analysé le livre de route et il y avait un sprint intermédiaire suivi d'un GPM juste après, dit-il. J'ai réussi à passer en tête sur les deux, mais je me suis fait surprendre par l'Italien de Bardiani dans la dernière ascension."

UN COUP DE CHAUFFE

Puis Simone Andreetta est parti avec Julien Bérard. Jimmy Turgis était alors au bout physiquement alors que l'étape a été disputée sous une très forte chaleur. "J'avais tous les symptômes d'un coup de chauffe. Ce n'était vraiment pas évident à gérer", reconnaît-il.

Le futur coureur de Cofidis dit "retrouver un peu la forme". Il a peu couru en juillet après s'être fait enlever des broches. "J'ai longtemps coupé puisqu'il y avait une infection", fait-il savoir.

L'aîné des Turgis espérait marcher la semaine dernière sur le Tour du Limousin. "Mais je n'étais vraiment pas bien là-bas, souffle-t-il. Aujourd'hui (mardi), j'ai profité de meilleures sensations pour m'échapper mais j'ai peur que la fin de saison soit un peu difficile pour moi."

S'il prend du plaisir à aider ses sprinteurs et ses leaders, il reconnaît avoir eu parfois du mal. "J'ai été moins bien que je le pensais. J'ai fait quelques erreurs, j'ai voulu trop m’entraîner. Je me suis posé trop de questions et je n'ai pas toujours fait les bons choix. J'espère repartir sur les bons rails désormais", termine-t-il.