Tour du Doubs : Les réactions
Crédit photo Bruno Bade - LNC
Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) a remporté ce dimanche le 30e Tour du Doubs-Conseil Général (1.1), 14e manche de la Coupe de France-PMU. Après 182 kilomètres entre Morteau et Pontarlier, il a devancé Baptiste Planckaert (Wallonie Bruxelles-Group Protect) et Thibault Ferasse (Armée de Terre). Samuel Dumoulin succède à l'Argentin Eduardo Sepulveda au palmarès de l'épreuve. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.
Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale)
Vainqueur du Tour du Doubs 2016
« Au départ, je voulais remporter cette manche avec le soutien de l'équipe. C'était à moi d'être opportuniste et malin. Je voulais profiter de ma bonne condition. On se doutait que la décision finale allait se faire dans le Larmont, c'est pour ça que nous l'avions encore reconnu hier (samedi).
Nous avons eu une course très très disputée. Il y avait beaucoup de mouvements. On n'en voit plus beaucoup des courses comme ça. Je n'étais pas dans une super journée. J'ai su m'écomoniser. Je me suis appuyé sur mes adversaires et mes équipiers. Je n'ai pas paniqué. J'ai mis la pression sur Planckaert. J'ai eu un peu peur dans le Larmont mais c'est passé. Planckaert lance le sprint dès le virage, il y avait vent de face. J'ai réussi à le passer.
Je prends beaucoup de plaisir cette année. J'ai de la chance d'être là ! Je prends quinze points supplémentaires à Planckaert au général de la Coupe de France-PMU. C'est une bonne chose d'autant plus que je ne disputerai pas le Grand Prix d'Isbergues, la semaine prochaine en raison du Championnat d'Europe. »
Baptiste Planckaert (Wallonie Bruxelles-Group Protect)
2e
« Je savais que Samuel Dumoulin était dans ma roue au moment du sprint. Avec le recul, je me dis que j'ai lancé de trop loin. J'avais peur que Dumoulin lance en premier. Finalement, il me passe sur la ligne. Je suis déçu, c'est dommage ! Je n'attendais pas à être dans le final car je n'étais pas super toute la semaine. Nous avons fait la course toute la journée. Il y avait moins de stress comme nous n'étions qu'une trentaine dans le groupe de tête, ça évitait de trop frotter. J'étais à la limite dans le final, mais j'ai pu passer le Lormont. Mais encore une fois, je suis déçu ! La déception vient surtout du fait de ne pas gagner la course. Plutôt qu'à la Coupe de France, je pense surtout au classement de l'Europe Tour. Dans cette optique, ça aurait été une bonne chose de m'imposer ! »
Thibault Ferasse (Armée de Terre)
3e
«Je suis satisfait de ma course. Les deux objectifs sont atteints : celui de l'équipe car nous marquons beaucoup points à la Coupe de France, et à titre personnel ça me fait plaisir d'être 3e derrière deux champions. Ça s'est fait à la pédale alors c'est encore plus satisfaisant. Le Tour du Doubs, c'est toujours bim-bam-boum du début à la fin. C'est le type de course que j'aime. Ce n'est pas parti de suite. Je n'ai pas été fou-fou au début. Finalement, j'ai suivi les costauds. Nous avons fait le pied du dernier GPM à bloc. Ca s'est joué au mental car j'avais les grosses cannes à 100 kilomètres de l'arrivée ! Puis ça allait de mieux en mieux, j'étais dans un bon jour. L'équipe a fait une belle course. J'ai pu compter sur mes collègues qui étaient présents avec moi dans l'échappée (Julien Duval et Benjamin Thomas). J'ai attaqué en haut du Larmont. C'était de l'intox mais j'avais vraiment des bonnes cannes. C'est bon pour la confiance surtout que je suis passé par des mauvais moments cette année. Je m'étais cassé la clavicule à Dunkerque, j'ai eu une toxoplasmose... Je sors la tête de l'eau. »
Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale)
7e
« La FDJ a monté à fond le début du Larmont. Puis j'ai accéléré le rythme. Mais Reichenbach était aussi bien que moi. J'ai demandé de l'aide mais il ne m'a pas relayé. Puis je me suis retourné et j'ai vu Samuel (Dumoulin) dans un petit groupe. J'ai essayé de contrôler la situation. Dans la descente, j'ai roulé pour Sam. Je me devais de l'emmener jusqu'à 300 mètres de la ligne, et après c'était à lui de jouer. C'était une bonne course pour reprendre du rythme, il y a eu des attaques toute la journée ! Je vais enchaîner avec le Grand Prix de Wallonie puis des classiques en Italie, jusqu'au Tour de Lombardie. »
Valentin Madouas (Equipe de France)
11e
« Je suis revenu sur l'échappée après avoir pris un contre. C'était le moment d'y aller car je savais que les coureurs qui étaient devant aller se jouer la victoire. Hélas, j'ai dû faire des efforts pour rentrer sur la tête. Dans le final, c'était un peu spécial. Il y a eu beaucoup d'attaques, il fallait essayer de prendre le bon coup. Ça s'est fait à la pédale dans le Larmont. Ils sortent à sept, je me retrouve dans un contre. J'ai fait une petite connerie au sprint. Je ne voyais pas l'arrivée si proche. Suis-je déçu de manquer le Top 10 ? Pas vraiment, ça ne change pas grand chose de faire 10e ou 11e. Il y aura d'autres possibilités. C'était une bonne course de préparation pour le Championnat d'Europe. »
David Gaudu (FDJ)
25e - Echappé
« Je me suis retrouvé dans l'échappée avec Sébastien Reichenbach. A la fin, c'était dur à contrôler, surtout le long du lac de Saint-Point. Sébastien était plus frais que moi alors je me suis mis à la planche pour lui dans le dernier Grand Prix de la Montagne. J'ai passé une bonne partie de la course devant, ça fait longtemps que je n'avais pas fait un raid comme ça. Cette course m'a permis de peaufiner la forme avant les Championnats d'Europe. L'objectif sera d'avoir le maillot étoilé mais on verra bien les consignes du directeur sportif. »
Propos recueillis par Antoine Pouillard et Nicolas Gachet.
Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale)
Vainqueur du Tour du Doubs 2016
« Au départ, je voulais remporter cette manche avec le soutien de l'équipe. C'était à moi d'être opportuniste et malin. Je voulais profiter de ma bonne condition. On se doutait que la décision finale allait se faire dans le Larmont, c'est pour ça que nous l'avions encore reconnu hier (samedi).
Nous avons eu une course très très disputée. Il y avait beaucoup de mouvements. On n'en voit plus beaucoup des courses comme ça. Je n'étais pas dans une super journée. J'ai su m'écomoniser. Je me suis appuyé sur mes adversaires et mes équipiers. Je n'ai pas paniqué. J'ai mis la pression sur Planckaert. J'ai eu un peu peur dans le Larmont mais c'est passé. Planckaert lance le sprint dès le virage, il y avait vent de face. J'ai réussi à le passer.
Je prends beaucoup de plaisir cette année. J'ai de la chance d'être là ! Je prends quinze points supplémentaires à Planckaert au général de la Coupe de France-PMU. C'est une bonne chose d'autant plus que je ne disputerai pas le Grand Prix d'Isbergues, la semaine prochaine en raison du Championnat d'Europe. »
Baptiste Planckaert (Wallonie Bruxelles-Group Protect)
2e
« Je savais que Samuel Dumoulin était dans ma roue au moment du sprint. Avec le recul, je me dis que j'ai lancé de trop loin. J'avais peur que Dumoulin lance en premier. Finalement, il me passe sur la ligne. Je suis déçu, c'est dommage ! Je n'attendais pas à être dans le final car je n'étais pas super toute la semaine. Nous avons fait la course toute la journée. Il y avait moins de stress comme nous n'étions qu'une trentaine dans le groupe de tête, ça évitait de trop frotter. J'étais à la limite dans le final, mais j'ai pu passer le Lormont. Mais encore une fois, je suis déçu ! La déception vient surtout du fait de ne pas gagner la course. Plutôt qu'à la Coupe de France, je pense surtout au classement de l'Europe Tour. Dans cette optique, ça aurait été une bonne chose de m'imposer ! »
Thibault Ferasse (Armée de Terre)
3e
«Je suis satisfait de ma course. Les deux objectifs sont atteints : celui de l'équipe car nous marquons beaucoup points à la Coupe de France, et à titre personnel ça me fait plaisir d'être 3e derrière deux champions. Ça s'est fait à la pédale alors c'est encore plus satisfaisant. Le Tour du Doubs, c'est toujours bim-bam-boum du début à la fin. C'est le type de course que j'aime. Ce n'est pas parti de suite. Je n'ai pas été fou-fou au début. Finalement, j'ai suivi les costauds. Nous avons fait le pied du dernier GPM à bloc. Ca s'est joué au mental car j'avais les grosses cannes à 100 kilomètres de l'arrivée ! Puis ça allait de mieux en mieux, j'étais dans un bon jour. L'équipe a fait une belle course. J'ai pu compter sur mes collègues qui étaient présents avec moi dans l'échappée (Julien Duval et Benjamin Thomas). J'ai attaqué en haut du Larmont. C'était de l'intox mais j'avais vraiment des bonnes cannes. C'est bon pour la confiance surtout que je suis passé par des mauvais moments cette année. Je m'étais cassé la clavicule à Dunkerque, j'ai eu une toxoplasmose... Je sors la tête de l'eau. »
Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale)
7e
« La FDJ a monté à fond le début du Larmont. Puis j'ai accéléré le rythme. Mais Reichenbach était aussi bien que moi. J'ai demandé de l'aide mais il ne m'a pas relayé. Puis je me suis retourné et j'ai vu Samuel (Dumoulin) dans un petit groupe. J'ai essayé de contrôler la situation. Dans la descente, j'ai roulé pour Sam. Je me devais de l'emmener jusqu'à 300 mètres de la ligne, et après c'était à lui de jouer. C'était une bonne course pour reprendre du rythme, il y a eu des attaques toute la journée ! Je vais enchaîner avec le Grand Prix de Wallonie puis des classiques en Italie, jusqu'au Tour de Lombardie. »
Valentin Madouas (Equipe de France)
11e
« Je suis revenu sur l'échappée après avoir pris un contre. C'était le moment d'y aller car je savais que les coureurs qui étaient devant aller se jouer la victoire. Hélas, j'ai dû faire des efforts pour rentrer sur la tête. Dans le final, c'était un peu spécial. Il y a eu beaucoup d'attaques, il fallait essayer de prendre le bon coup. Ça s'est fait à la pédale dans le Larmont. Ils sortent à sept, je me retrouve dans un contre. J'ai fait une petite connerie au sprint. Je ne voyais pas l'arrivée si proche. Suis-je déçu de manquer le Top 10 ? Pas vraiment, ça ne change pas grand chose de faire 10e ou 11e. Il y aura d'autres possibilités. C'était une bonne course de préparation pour le Championnat d'Europe. »
David Gaudu (FDJ)
25e - Echappé
« Je me suis retrouvé dans l'échappée avec Sébastien Reichenbach. A la fin, c'était dur à contrôler, surtout le long du lac de Saint-Point. Sébastien était plus frais que moi alors je me suis mis à la planche pour lui dans le dernier Grand Prix de la Montagne. J'ai passé une bonne partie de la course devant, ça fait longtemps que je n'avais pas fait un raid comme ça. Cette course m'a permis de peaufiner la forme avant les Championnats d'Europe. L'objectif sera d'avoir le maillot étoilé mais on verra bien les consignes du directeur sportif. »
Propos recueillis par Antoine Pouillard et Nicolas Gachet.
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs
