Nicolas Debeaumarché n'est pas passé loin d'un gros coup. Alors qu'il avait réussi à piéger le leader Emilien Jeannière (Pays de la Loire) à l'occasion de la Nord-Charente Classic, cinquième et dernière manche de la Coupe de France-Juniors, le Bourguignon a finalement été battu par Tristan Montchamp (Rhône-Alpes) pour la gagne de la manche, et par Tanguy Turgis (Ile-de-France) pour le général final, et ce pour deux petits points (voir ici). Une double déception qu'il partage avec DirectVelo.

« Pour l'instant, c'est la déception qui prime, à chaud. La victoire finale en Coupe de France Juniors me passe sous le nez pour très peu. Je termine quand même troisième de cette course, et deuxième du classement général final. Je pense qu'il y aura matière à positiver dans les prochaines semaines. Je serai sans doute heureux de ce que j'ai fait, mais c'est sûr que là de suite, je suis déçu de ces résultats.

« JE N'AIME PAS CA, MAIS JE N'AVAIS PAS LE CHOIX »

J'ai joué avec Tanguy (Turgis) car je savais que c'était lui qu'il fallait que je devance sur la ligne pour remporter la Coupe de France. Surveiller un coureur en particulier, ce n'est pas quelque chose que j'affectionne. Je n'aime pas ça, mais je n'avais pas le choix. C'est le vélo.

J'avais fait le choix de faire des efforts dès les premiers kilomètres. On est toujours mieux à l'avant qu'à l'arrière, surtout sur ce type de courses, avec pas mal de chutes. Etre devant, c'était aussi une façon d'anticiper au mieux les coups. J'avais également un équipier avec moi dans le bon coup de huit mecs : Léon Dumay. Il a fait un boulot exceptionnel et remarquable. Il m'a tout fait. Il savait que je devais absolument battre Tanguy, et Léon a tout fait pour ça. Je lui dois vraiment ça 2e place.

« IL VA FALLOIR ACCEPTER »

Dans le sprint final, je suis parti trop tôt et je me suis fait déborder par Tanguy. J'ai lancé dans le dernier virage, mais c'était trop prétentieux, je n'aurais jamais dû faire ça. Je suis surtout déçu après le travail qui a été fait par Léon. Ne pas avoir pu concrétiser et les remercier, c'est frustrant. Maintenant, il va falloir accepter. Avec des si, on refait le monde. On peut quand même être satisfait de notre performance. C'est simplement qu'on en veut toujours plus. »