Damien Touzé laisse des watts au bord de la route

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo.com

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A la fin du Trophée des Champions, Damien Touzé monte sur le podium entouré de ses coéquipiers du CC Etupes pour recevoir le prix de la meilleure équipe. Il en descend déçu mais surtout frustré par le scénario de la course. ''J’ai du mal avec le marquage. J’ai l’impression d’être beaucoup surveillé sur les courses et ça a tendance à m’énerver. Je laisse pas mal de watts au bord de la route'', regrette-t-il.

« IL Y A DES ANNEES OU CA NE S’OUVRE PAS »

Présent dans l’échappée de cinq coureurs partie dès l’entrée sur le circuit final, Damien Touzé a cru un moment aller au bout. ''On a vite creusé l’écart mais des coureurs frais ont roulé dans le peloton. Nous étions quatre d’Etupes dans la grande échappée qui s’est formée à la mi-course. Certaines équipes nous ont donc laissé rouler. On y a laissé des forces'', déclare-t-il à DirectVelo.

Ce nouveau Top 10 vient quasiment conclure une très bonne saison de la part du vainqueur du Prix de la Saint-Laurent Espoirs (Coupe de France Espoirs) et  futur professionnel au sein de l’équipe HP BTP-Auber 93. ''Avec ce stage chez Auber, je peux dire que ma saison s’est très bien passée. J’ai été régulier toute l’année. J’ai moins de victoires mais il y a des années où ça ne s’ouvre pas comme on le souhaiterait''.

« JE ME LAISSE TROP VITE DESTABILISER »

Dans le peloton professionnel, Damien Touzé trouve un type de course qui lui correspond mieux. ''Le plus fort gagne alors que ce n’est pas forcément le cas chez les amateurs. Je sais aussi qu’il faut que je progresse sur ce point-là. Je dois être plus calme dans certaines phases de course, je me laisse trop déstabiliser'', déclare-t-il.

Rapide mais capable de passer certaines côtes, il trouvera sans doute une place dans l’équipe francilienne au côté de Romain Feillu. ''Il me donne des conseils et je pense que je pourrai l’aider sur des arrivées au sprint massif. Ça me permettra de prendre de la caisse. Moi je pense que je serai mieux sur des courses plus dures. J’aime quand il y a du mouvement''.

Ne manque plus que le dessert lors de cette saison chargée pour l’Espoir 2. ''La fatigue est bien présente mais Paris-Tours c’est forcément motivant. C’est une course qui peut me convenir. Puis je serai bien content de couper et de me tourner vers 2017'', conclut-il.

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