Hélène Clauzel : « J'ai fait ce que j'ai pu »

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

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Hélène Clauzel a pris, ce samedi, la douzième place du Championnat du Monde Espoirs Dames de cyclo-cross sur le circuit de Belvaux, au Luxembourg (voir classement). Un résultat loin des attentes de la pensionnaire de l'Equipe de France. La vice-Championne d'Europe de la discipline analyse sa course pour DirectVelo.

DirectVelo : Comment s'est passé ce Championnat du Monde pour toi ?
Hélène Clauzel : J'ai pris un très mauvais départ donc après ça a été dur de se mettre dans la course. Ca fait un petit coup de se retrouver loin d'entrée mais je me suis accrochée quand même. J'ai perdu quelques places sur une chute, puis une deuxième. Tomber deux fois dans le premier tour, ça ne fait jamais de bien. Sur un circuit comme celui-là, ça ne pardonne pas. Mais j'ai vraiment voulu rester dans ma course jusqu'au bout. Je ne voulais vraiment pas lâcher et remonter des places sans faire trop de fautes techniques. J'ai tenu comme ça jusqu'au bout.

Tu as quand même pris du plaisir sur ce circuit luxembourgeois ?
Douxième, ce n'est pas ce que j'espérais mais j'ai fait avec les moyens du jour. C'était un beau circuit et un beau Championnat du Monde. Je n'ai pas pu m'exprimer comme je le voulais mais encore une fois, j'ai fait ce que j'ai pu.

« C'EST TOUJOURS FRUSTRANT »

On te sent frustrée...
Oui, forcément, je ne venais pas pour faire ce résultat-là. J'avais récemment fait de très bons résultats en Coupe du Monde au milieu des Elites, dans les premières Espoirs, donc j'espérais mieux ici. C'est toujours frustrant surtout que c'était la dernière course de la saison mais je suis quand même contente de ce que j'ai vécu cet hiver.

Que change le fait de ne courir qu'entre Espoirs sur ce Mondial ?
De façon générale, j'ai l'impression que les filles Espoirs ont un peu plus peur et frottent un peu moins. Du coup, ça fait un peu moins peur de ne courir qu'avec les Espoirs, surtout que l'on est moins nombreuses. Par contre les filles sont moins techniques. Par conséquent on fait moins confiance aux filles quand on est dans les roues, notamment en descente. Il faut être encore plus vigilante.

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