Jelle Mannaerts à l'écoute de Johan Museeuw
Douzième du Samyn, quinzième sur l'Omloop van het Waasland et sur la Nokere Koerse ce mercredi, sans compter la troisième place sur Gand-Staden (1.12), Jelle Mannaerts réalise une série de places d'honneur depuis le début de saison. Ces résultats n'ont rien à envier à certains collègues du niveau Continental Pro. Pourtant, le coureur de Tarteletto-Isorex n'est pas entièrement satisfait. "Je suis bien et j'ai envie de le montrer. Ces résultats ne reflètent pas mes sensations", peste-t-il auprès de DirectVelo.
Ainsi, ce mercredi sur la Nokere Koerse, le coureur de 25 ans n'était pas complètement ravi de sa course. "Dans le dernier tour, je roulais à l'avant. Je me suis fait enfermer à 1.5 kilomètre du but.J'étais trop loin. C'est dommage car j'aurais pu faire mieux que cette quinzième place."
Si le bilan chiffré de Jelle Mannaerts ne compte pas encore de victoire cette saison, le sprinteur de 25 ans pense avoir passé un cap au niveau de sa maturité. Sans entraineur, il suit surtout les conseils de son père et est beaucoup plus attentif aux réactions de son organisme. "A 25 ans, tu commences à sentir ce qui est bon pour toi. Je comprends mieux mon corps. Durant cet hiver, j'ai surtout axé le renforcement musculaire. J'ai connu beaucoup de problèmes par le passé. J'aimerais éclore sur le tard, un peu à la Timothy Dupont ou Dimitri Claeys."
Le Campinois estime que l'arrivée du Lion des Flandres, Johan Museeuw, en tant que conseiller technique n'est pas étranger à son bon début de saison. "Il apporte une touche de professionnalisme. Le stage en Espagne était beaucoup mieux structuré que par le passé. Les briefings de course sont minutieux. Nous savons précisément à quels endroits il faut être bien positionnés. Nous irons reconnaitre le parcours des 3 Jours de La Panne-Coxyde en sa compagnie. Il connait évidemment le terrain par coeur."
Jelle Mannaerts espère ce vendredi passer le prochain stade de sa saison sur la Handzame Classic : réaliser un Top10 sur une classe 1. "C'est une course qui me convient bien. J'étais septième en 2014 et neuvième l'an dernier. J'ai l'expérience nécessaire pour signer un bon résultat. Ce qui est bien, c'est que je peux jouer ma carte sur les sprints."
Actif pour une quatrième campagne consécutive au niveau Continental, le sixième de Putte-Kapellen 2015 aimerait gravir un échelon supplémentaire, comme chaque coureur ayant de l'ambition, mais un contrat professionnel ne représente pas une obsession pour autant. "Si la chance se présente, je la saisirai à deux mains. Je roule sans pression. Je prends du plaisir dans ce que je fais, c'est le plus important", conclut-il.