Marc Hirschi apprend à frotter
Marc Hirschi arrive chez les Espoirs armé d'un palmarès important. Champion de Suisse chez les Juniors, il a remporté un total de huit victoires et a été vice-Champion d'Europe du contre-la-montre. Passé chez BMC Development Team cet hiver, il a achevé la Kattekoers, la manche d'ouverture de la Coupe des Nations, à la 12e place. Ce week-end, au Triptyque des Monts et Châteaux, il s'est offert une nouvelle 12e place au général et un maillot gris du classement des monts. Le coureur de 18 ans a répondu aux questions de DirectVelo.
DirectVelo : Comment s'est déroulée la lutte pour le classement du meilleur grimpeur ?
Marc Hirschi : Sur la première étape, je voulais être bien placé dans les monts afin d'éviter les pièges. J'ai engrangé les points sans faire particulièrement beaucoup d'efforts. Ce dimanche, la situation de course n'a pas permis de faire les GPM. On a tous roulé pour conserver le maillot sur les épaules de Jasper Philipsen. On a d'abord contrôlé, puis on a fini à fond. Le maillot des monts passait à la seconde place. Finalement, il est quand même resté sur mes épaules.
Tes débuts chez les Espoirs sont prometteurs.
Oui, c'est une surprise. On roule pourtant bien plus vite. Les victoires se gagnent bien plus en équipe. J'apprends chez BMC à jouer à l'équipier quand il le faut. Je suis à l'aise dans cette nouvelle catégorie. Les résultats sur des épreuves comme celles-ci me motivent. Les courses qui me conviennent davantage, comme Liège-Bastogne-Liège Espoirs, doivent encore venir. Mais cette année, ce sera sans pression. Le but est d'acquérir de l'expérience, de progresser dans mon apprentissage et pas nécessairement de remporter des courses.
Tu ne seras jamais un spécialiste des classiques flamandes ?
J'ai déjà effectué des résultats sur des classiques flamandes. J'ai terminé troisième de Gand-Wevelgem Juniors l'an dernier. Les bosses de ce type, je les passe. Mais je préfère les difficultés plus longues. C'est important d'apprendre à frotter. J'habite près de Berne, comme Cancellara. Les gens nous comparent parfois, c'est joli, mais on n'a vraiment pas les mêmes qualités.