Maël Guégan : « C’est le début idéal »

Crédit photo Amandine Coz

Crédit photo Amandine Coz

Comme ses aînés qui ont brillé sur la Coupe de France avec la deuxième place de Willy Artus (lire ici), Maël Guégan s’est lui aussi mis en évidence le week-end dernier. L’Espoir 1 a remporté le classement général du Tour du Pays de Lesneven (le classement). “C’est le début de saison idéal. J’ai gagné en 2e catégorie dès mon premier week-end et maintenant en toutes catégories. C’est tout bon”, déclare-t-il à DirectVelo.

« DEPUIS QUE JE SUIS MINIME, IL ME LE REPETE »

Le coureur de Sojasun espoir-ACNC a construit son succès dès le samedi en réglant son groupe d’échappée à l’issue de la première étape. “Nous étions deux avec Nicolas Malle et nous savions que l’arrivée pouvait nous convenir. Finalement, chacun a fait son sprint car c’était quand même sinueux et nous ne voulions pas être piégé tous les deux. Je ne sais pas si c'était le bon choix mais ça nous a réussi”.

Les deux ex-Juniors font le bon choix puisque Nicolas Malle est tassé quand Maël Guégan se faufile et remonte Alan Riou dans les cinq derniers mètres “Il s’est relevé un peu tôt (lire ici). Depuis que j’ai commencé le vélo en minime mon père me répète à chaque course de sprinter jusqu’à la ligne. Cette fois ça a payé !”, sourit-il.

« ON A FAIT UNE ERREUR LE DIMANCHE »

Il s’élance pour le contre-la-montre par équipes du dimanche matin avec le maillot de leader. Le duel s’annonce serré contre le Team Pays de Dinan mais les Sojasun tiennent bon. Ils remportent même le chrono avant de confirmer l’après-midi en contrôlant la course. “On a fait une erreur en laissant partir Thibault Guernalec mais l’équipe a été formidable. J’avais encore de la force pour faire le saut dans les derniers kilomètres”, explique-t-il.

Pour Maël Guégan, la saison se poursuivra sur Redon-Redon, l’une des dernières classiques bretonnes. “J’ai gardé mes automatismes de Juniors. Je cours à l’avant et je ne fais pas de complexe. Quand on voit Mathieu (Burgaudeau) ou Emilien (Jeannière) gagner de belles courses, ça donne envie de les imiter. On se dit que c’est possible”.

Il peut aussi compter sur le soutien d’un groupe qui fonctionne depuis le début de la saison. “C’est une chance de débuter dans une équipe qui tourne sans pression. Je me sens vraiment libre et j’apprends beaucoup. Je pense qu’en trois semaines de classiques avec des coureurs comme Julien Guay ou Maxime Renault, j’ai autant appris qu’en une saison”, affirme-t-il.

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