Quentin Simon : « C'était sympa »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Partis avec Fabien Canal (Armée de Terre), Domenic Weinstein (Allemagne) et Jon Bozic (Adria Mobil), Quentin Simon (CC Etupes) aura passé 126 kilomètres en tête ce vendredi sur la première étape du Circuit des Ardennes (2.2). Le Franc-Comtois, repris avec ses compères à trente kilomètres de l'arrivée, a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Tu es parti à l'aventure...
Quentin Simon : J'y suis allé au bluff. C'est ma deuxième course de Classe 2, ma première par étapes. Je n'avais fait que le Tour de Berne l'an dernier... Je suis sorti pour me faire plaisir et me faire la caisse. C'est le seul moyen de se faire plaisir sur ce genre de course alors tant qu'à faire... Je n'ai pas assez d'expérience ou de force pour aller jouer une place au sprint et demain (samedi), ça sera une étape de grimpeurs...

« SERVIR À QUELQUE CHOSE »

C'était donc prémédité ?
J'avais bien envie de m'échapper ! C'est mieux d'être devant que d'attendre dans le peloton. J'ai ce tempérant de vouloir être acteur. Je veux servir à quelque chose... C'était l'occasion rêvée !

C'était comment alors ?
C'était sympa. Nous avons eu le schéma d'une course professionnelle. Il fallait se faire la peau pour sortir. Je suis parti dans un second temps, en contre. L'Armée de Terre, qui avait Fabien Canal, a « bloqué » le peloton. Gégé (Gannat, son directeur sportif) a dit que si une équipe faisait ça, il fallait directement y aller. J'étais placé, alors j'ai bougé... Ils ont bien voulu me laisser sortir.

TRADUCTEUR DANS L'ÉCHAPPÉE

Une fois devant, comment gères-tu ton effort ?
On essaie d'en garder. Je me suis pris au jeu des grimpeurs. C'est intéressant car on se dit qu'on peut avoir un maillot à l'arrivée.

Tu as beaucoup parlé avec Fabien Canal...
Je faisais l'intermédiaire avec les deux autres car Fabien ne parle pas anglais. On se connaît bien avec car on fait du cyclo-cross tous les deux. Nous discutions avec les autres pour gérer notre effort. A 60 kilomètres de l'arrivée, il y avait 20'' d'écart mais il ne fallait pas accélérer. Avec six coureurs par équipe, le peloton n'avait pas intérêt à revenir trop tôt. Nous avons pu recreuser...

« AIDER L'ÉQUIPE »

Tu as eu du mal à tenir les roues après le sprint du km 128...
J'ai eu un coup de moins bien. J'ai vu le panneau sprint à un kilomètre. Je vois Canal gicler... Je réponds et je le passe avant une pancarte pensant que c'était le sprint mais il restait encore 500 mètres.. Je me suis fait contrer. J'ai dû me faire la peau pour revenir sur les trois...

Comment vois-tu la suite du week-end ?
Je vais essayer d'aider l'équipe. Nous avons des coureurs en forme. Je vais tâcher de me faire plaisir...

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Quentin SIMON