Margot Dutour : « J'ai tout lâché en France »

Crédit photo Régis Garnier / www.velofotopro.com

Crédit photo Régis Garnier / www.velofotopro.com

Trois ans après son titre de Championne de France Juniors du contre-la-montre acquis sur le circuit de Saint-Omer, Margot Dutour retrouvait la ville calaisienne pour l'épreuve chronométrée. "Ca fait un petit truc en plus de revenir ici pour un Championnat de France. On se dit qu'il faut faire une perf ! De mon côté je suis surtout contente de disputer un Championnat avec de bonnes sensations car j'étais blessée la saison dernière et j'avais eu la mononucléose en 2015", explique-t-elle à DirectVelo.

LA MADELEINE EN FRANCE,AUTOGLASS WETEREN EN BELGIQUE

Finalement 21e du scractch (voir classement), Margot Dutour s'est frottée à un tout autre circuit qu'il y a trois ans. "C'était vraiment dur et technique avec le vent (lire ici). J'ai essayé de gérer mon effort sur la deuxième partie et je n'ai pas beaucoup perdu de temps sur la deuxième", raconte-t-elle. 

Auparavant licenciée au CM Aubervilliers, elle a muté cet hiver dans les Hauts-de-France et à la Pédale Madeleinoise mais aussi de l'autre côté de la frontière, côté belge. "Je fais partie de l'équipe Autoglass Weteren CT en Belgique. C'est une équipe amateur mais nous disputons de belles épreuves 1.1 et la Lotto Cup avec les meilleures équipes belges. Quand je reviens en France, je cours avec le club et le comité". 

« TENTER L'EXPERIENCE EN BELGIQUE »

Elle a même déménagé au début de l'année, en Belgique. "J'ai tout lâché en France pour tenter l'expérience là-bas. L'objectif, c'est de prendre de la force et de l'expérience cette saison pour faire du haut-niveau et continuer de progresser la saison prochaine. J'ai déjà pris trois kilos de muscles et je sens sur un chrono comme celui d'hier (jeudi) que j'ai plus de puissance", assure-t-elle.

Margot Dutour a aussi dû s'adapter à un nouveau mode de vie et de course. "J'en profite pour apprendre le flamand car j'aimerais continuer mes études en Belgique. En course c'est aussi complètement différent. Je dirais que les courses sont plus disputées qu'en France où tout le monde se connaît très bien". 

 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Margot DUTOUR