Le Tour de l'Avenir se joue aussi en descente. Témoin, le stratagème de l'Equipe de France dans le devers du Cormet de Roselend en 2016, une opération qui avait écrémé le peloton et servi de tremplin à David Gaudu dans sa victoire au classement final (lire ici). Un an plus tard, ce samedi. Même endroit, (presque) même équipe. Sur la 8e étape du Tour de l'Avenir, entre Albertville et Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie), les Bleus attaquent peu avant le sommet de Roselend pour faire une descente à bloc : Aurélien Paret-Peintre et Valentin Madouas se lancent à fond. Avant de se faire reprendre par le Suisse Patrick Müller, encore plus convaincant dans cet exercice où il faut couper les virages sans trop réfléchir...

"Nous avons essayé de dynamiter la course, ça a plus ou moins bien marché, explique Madouas à DirectVelo. Nous étions déçus de notre journée d'hier et nous savions que nous étions moins forts que nos adversaires. On s'est dit qu'il fallait tenter. Certes, on s'est cramé. Mais nous sommes contents d'avoir essayé...".