La saison 2017 d'Anthony Maldonado est terminée. Le sprinteur-puncheur de la formation HP BTP-Auber 93 n'aura pas le temps de reprendre la compétition d'ici au mois d'octobre, suite à sa lourde chute survenue le 10 août dernier, à l'occasion de l'emballage massif de la 2e étape du Tour de l'Ain (2.1), dans les rues de Saint-Vulbas.

Le coureur de 26 ans, qui se battait pour la victoire d'étape, s'était retrouvé au sol après un contact avec Nacer Bouhanni. Depuis, la guérison est lente pour le Provençal. "J'ai encore quelques soucis et j'enchaîne toujours les rendez-vous médicaux, un coup pour un IRM, un coup chez le chirurgien", explique-t-il auprès de DirectVelo.

« JE RISQUAIS D'AUTRES PROBLÈMES »

Anthony Maldonado avait été opéré juste après sa chute, pour refermer une plaie profonde au niveau du bras droit. "Ca fait maintenant trois semaines et j'ai encore du mal à déplier mon coude", ajoute celui qui a été victime d'une fracture au niveau de l'olécrâne, un os se situant à l'extrémité du coude. "Les premiers jours, mon bras était énorme, jusqu'au poignet ! Tout le biceps était bleu également. J'avais le bras bloqué et les muscles très tendus". Désormais, son bras a bien dégonflé mais d'après les dernières analyses médicales, il reste un manque à combler de 40%, en terme d'extension. Ainsi, celui qui compte six Top 10 chez les pros en 2017 n'a pas encore pu reprendre l'entraînement sur la route. "J'ai essayé le home-trainer mais j'étais trop tordu à cause de mon bras. Je risquais d'autres problèmes en insistant".

« J'ETAIS LE SEUL "PETIT" »

La patience est donc le maître mot pour Anthony Maldonado, qui devra attendre 2018 pour enfiler un nouveau dossard, toujours sous les couleurs de la formation Continentale francilienne. "Ce sera ma quatrième saison chez eux. Si je suis dans l'équipe depuis si longtemps, c'est qu'ils doivent être contents de mon travail. J'espère continuer de grandir avec l'équipe, qui voudrait passer en Conti Pro en 2019. On va garder notre noyau dur et je pense que l'on fera du bon travail. On a déjà passé un cap cette année", se réjouit celui qui dit avoir également progressé à titre individuel. "J'ai franchi un palier et je l'ai notamment senti sur la Drôme Classic (5e). En haut de la dernière bosse, nous n'étions plus qu'une petite vingtaine et il n'y avait que des leaders de grosses équipes. J'étais le seul « petit ». Et puis, je n'oublie pas que j'ai mis un terme à ma saison sur le Tour de l'Ain sur une étape que j'avais les moyens de gagner ! Ca parle...", conclut celui qui devrait participer à quelques cyclo-cross régionaux cet hiver pour retrouver le rythme de la compétition.