Sunweb Ladies : « Besoin d’un chrono de merde pour gagner ici »
Le train blanc et noir du Team Sunweb n’a pas dû siffler trois fois en plongeant de Birkelundsbakken vers le coloré port de Bryggen qui fait la fierté de la cité de Bergen. Lancé à vive allure, sous l’impulsion de la locomotive Ellen Van Dijk, le Team Sunweb a avalé le train bleu français de la FDJ (pourtant parti trois minutes avant lui) pour aller conquérir, à plus de 45km/h de moyenne, le titre mondial féminin de contre-la-montre par équipes. Une première pour l’équipe qui évolue sous pavillon néerlandais, et qui est parvenue à devancer les ultra-favorites de Boels Dolmans. "Quand à l’intermédiaire, nous n’avions que 0,22 secondes d’avance, nous savions que c’était encore possible. Il fallait tout donner, au risque d’exploser. Puis quand on a vu Boels entrer dans le dernier virage, on a compris que c’était bon. Qu’on était championnes", résume la sprinteuse américaine Coryn Rivera.
L’avantage est finalement assez confortable, de plus de douze secondes sur leurs dauphines de Boels Dolmans. Pourtant, le Team Sunweb était loin d’être favori dans l’aire de départ à Askoy. "Ca a forcément modifié l’approche de l’événement", confirme la Néerlandaise Ellen Van Dijk, désormais quadruple Championne du monde de contre-la-montre par équipes. "Chez Boels, ou chez Specialized, nous étions toujours favorites. Il fallait alors confirmer. Ici, on ne s’attendait vraiment pas à gagner, mais nous y sommes parvenus en travaillant en équipe, avec une véritable cohésion donc l’émotion est bien plus particulière".
POUSSER LES HOMMES
La progression est impressionnante, puisque le Team Sunweb ne participait même pas à l’épreuve chronométrée collective à Doha (Qatar) l’an dernier. Mais la coopération avec l’équipe masculine, et l’arrivée d’Ellen Van Dijk à l’intersaison, a favorisé une éclosion anticipée. "Ici encore, nous partageons véhicules, bus, coachs, … Ca crée une belle atmosphère, et ça nous donne de l’inspiration. Espérons que cela les poussera aussi", sourit Van Dijk auprès de DirectVelo. "Avec Boels, nous étions toujours au haut niveau. Ici, nous venions de plus loin, avec la certitude qu’il était possible d’y arriver. Mais c’est incroyable ce que nous avons accompli en un an".
Sunweb n’avait d’ailleurs jamais remporté le moindre contre-la-montre collectif. "Nous n’avons jamais démontré que nous sommes la meilleure équipe au chrono. Nous avions déjà terminé 2e au Giro, ce qui était une belle performance. Mais en Suède, à Crescent Vargada, un dernier test crucial avant le Mondial, nous n’avions terminé que 4e. Ce n’était pas ce que nous espérions, mais nous avons beaucoup appris. On a totalement changé notre approche pour la Norvège, et finalement, on avait besoin de ce chrono de merde (sic.) pour gagner ici !", conclut, tout sourire, Van Dijk.
L’avantage est finalement assez confortable, de plus de douze secondes sur leurs dauphines de Boels Dolmans. Pourtant, le Team Sunweb était loin d’être favori dans l’aire de départ à Askoy. "Ca a forcément modifié l’approche de l’événement", confirme la Néerlandaise Ellen Van Dijk, désormais quadruple Championne du monde de contre-la-montre par équipes. "Chez Boels, ou chez Specialized, nous étions toujours favorites. Il fallait alors confirmer. Ici, on ne s’attendait vraiment pas à gagner, mais nous y sommes parvenus en travaillant en équipe, avec une véritable cohésion donc l’émotion est bien plus particulière".
POUSSER LES HOMMES
La progression est impressionnante, puisque le Team Sunweb ne participait même pas à l’épreuve chronométrée collective à Doha (Qatar) l’an dernier. Mais la coopération avec l’équipe masculine, et l’arrivée d’Ellen Van Dijk à l’intersaison, a favorisé une éclosion anticipée. "Ici encore, nous partageons véhicules, bus, coachs, … Ca crée une belle atmosphère, et ça nous donne de l’inspiration. Espérons que cela les poussera aussi", sourit Van Dijk auprès de DirectVelo. "Avec Boels, nous étions toujours au haut niveau. Ici, nous venions de plus loin, avec la certitude qu’il était possible d’y arriver. Mais c’est incroyable ce que nous avons accompli en un an".
Sunweb n’avait d’ailleurs jamais remporté le moindre contre-la-montre collectif. "Nous n’avons jamais démontré que nous sommes la meilleure équipe au chrono. Nous avions déjà terminé 2e au Giro, ce qui était une belle performance. Mais en Suède, à Crescent Vargada, un dernier test crucial avant le Mondial, nous n’avions terminé que 4e. Ce n’était pas ce que nous espérions, mais nous avons beaucoup appris. On a totalement changé notre approche pour la Norvège, et finalement, on avait besoin de ce chrono de merde (sic.) pour gagner ici !", conclut, tout sourire, Van Dijk.