Thibault Athané a décidé quitter la DN1 après trois saisons passées au sein du CR4C Roanne et une au VC Vulco - VC Vaulx en Velin. Lui qui a découvert le vélo assez tard et surtout par hasard en accompagnant un ami a décidé de changer de braquet à 26 ans. Cap maintenant vers une nouvelle carrière. Il tentera de passer les concours de la gendarmerie afin de devenir secouriste en haute montagne. “Il y a du boulot. Je ne fais que du vélo depuis quelques années donc ce n’est pas facile de se replonger dans les études. Il faut reprendre le rythme”, assure-t-il. Il revient sur ces années vélo pour DirectVelo.

« JE RÊVAIS D’INTÉGRER ROANNE »

« J’ai débuté en Junior 2 mais je n’étais pas du tout sérieux. Pour moi, c’était juste un amusement puis j’ai fait mes premières réelles compétitions avec le SC Nice. A ce moment-là, j’ai vraiment pris goût aux courses et au dépassement de soi. J’ai commencé à penser rejoindre une DN1. A cette époque, je rêvais d’intégrer le CR4C Roanne. Ca s’est finalement fait et j’ai découvert la course d’équipe et c’était vraiment chouette !

« ON A BIEN RIGOLÉ »

A ce niveau, on pense tous à passer à l’échelon supérieur mais je me suis rendu assez vite compte que ce serait très compliqué pour moi de gagner des courses en Elites. J’ai pu courir en DN1 parce que j’ai beaucoup travaillé à l’entraînement et j’ai toujours été sérieux. Je suis devenu équipier et j’ai vécu de beaux moments avec les gars. D’ailleurs, il n’y a pas que les courses que je retiendrai. On a bien rigolé à l’appartement à Roanne et je garde de véritables amis au club. Si je devais retenir un moment sportif, ce serait le Tour Nivernais Morvan de l’année dernière où Clément Carisey avait remporté le classement général. Nous avions fait la course parfaite en équipe. Ce sont des souvenirs comme ça qui restent.

« UN MOMENT QUE JE ME POSE LA QUESTION »

A 26 ans, ça fait un moment que je me pose la question d’arrêter. On est privilégié de pouvoir vivre de notre passion et je suis conscience de cette chance mais c’est aussi compliqué d’en vivre. L’année dernière, je me suis cassé la clavicuel en août et ça je ne voulais pas arrêter sur ça. J’ai donc décidé de repartir pour un an. Ce n’est pas facile de dire stop car on vit un rêve !

« CE SERA SANS PRISE DE TÊTE »

Je ne vais plus courir mais je continuerai de rouler. Même si je reprends une licence la saison prochaine, ce sera sans prise de tête. Je pense aussi à me mettre à d’autres sports comme le trail ou la course à pied. Ce sont des disciplines qui m’ont toujours plu et ça prend moins de temps qu’une sortie en vélo. Être cycliste prend beaucoup de temps. Que ce soit en course ou en stage, on est souvent loin de la maison. J’en profite pour remercier ma copine Laure qui m’a soutenu ! »