Yan Gras : « Ça efface Quelneuc »

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

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Voilà, la déception est effacée grâce à sa deuxième place acquise ce dimanche à Nommay, dans le cadre de la Coupe du Monde de cyclo-cross. Yan Gras, qui montait en puissance depuis décembre, était, il y a une semaine, l'un des grands favoris du Championnat de France Espoirs. Mais le Lorrain n'a pu faire mieux  que huitième sur le circuit de Quelneuc (Morbihan). "Mon résultat aujourd'hui efface la déception de Quelneuc. Huitième, ce n'était pas terrible", reconnaît-il pour DirectVelo.

La course de Nommay à peine finie, le sociétaire du Team Chazal-Canyon pense déjà à la suite. "A quinze jours du Mondial, c'est bien pour le moral. J'ai fait une bonne course aujourd'hui (dimanche). Le physique et la technique sont là. On prouve aussi qu'on a une bonne mentalité d'équipe. Tous les facteurs sont présents", apprécie le vainqueur des manches de Coupe de France de Jablines et Flamanville.  

« AERTS ETAIT LE PLUS FORT »

A l'issue du podium, au moment de revenir sur sa course, le Vosgien a mis à plusieurs reprises en avant la course collective des tricolores. "Nous avons vite pris les devants avec cinq-six coureurs dans le groupe de tête. Nieuwenhuis (Pays-Bas) est tombé. On a mis en route tout de suite", relate-t-il. Mais les Français n'ont rien pu faire face à Thijs Aerts. Le Champion de Belgique a su maintenir son avance de 10'' jusqu'au terme de l'épreuve.

"On a essayé de se rapprocher avec Joshua (Dubau, 3e). Mais c'était compliqué de boucher l'écart malgré nos relais. On n'a pas fait d'erreur mais il a bien géré son effort. Il n'y a pas de regret à avoir. Aerts était simplement le plus fort", reconnaît celui qui monte pour la première fois sur le podium d'une manche de la Coupe du Monde Espoirs.

Yan Gras a apprécié sa course du jour. "A domicile, c'est encore plus sympa", assure-t-il. Tout en insistant une nouvelle fois "sur la belle course d'équipe". Le coureur âgé de 22 ans parle de rêve au moment de donner son sentiment sur ce podium. Il tient cependant à souligner l'absence de Tom Pidcock et Elie Iserbyt, les deux premiers coureurs au classement de la Coupe du Monde. "Mais il faut retenir que nous avons joué les premiers rôles. Nous avons pesé sur la course... C'est mieux que de subir  !", sourit-il.
 

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