Laurie Berthon reprend confiance
Laurie Berthon est face à son grand objectif de l'année : le Championnat du Monde sur la piste d'Apeldoorn. "Avec Samuel Rouyer, mon entraîneur, on fonctionne sur le long terme pour arriver au Championnat du Monde en forme. Au Championnat d'Europe, je savais que je n'étais pas prête car la saison est longue. Je monte en puissance depuis les premières Coupes du Monde à Pruszkow et Manchester", déclare-t-elle à DirectVelo.
VICTOIRE A BERLIN
Dans sa préparation, le gros bloc de foncier du stage route de l'équipe de France à Hyères a porté ses fruits dès les 6 Jours de Berlin, du 25 au 27 janvier. La sociétaire de BioFrais-VC Saint-Julien-en-Genevois y a remporté le classement général. "J'ai été agréablement surprise de mes sensations au scratch et à la course aux points, ça m'a fait du bien de reprendre confiance", observe la cycliste de 26 ans.
En Allemagne, elle a couru une Américaine avec Coralie Demay sa coéquipière habituelle sous le maillot de l'équipe de France. "Ce n'était pas notre meilleure course car le niveau était hétérogène, il y avait des embouteillages mais ça fait du bien de repasser des relais avant le Championnat du Monde". Aux Pays-Bas, la paire française ambitionne un Top 5, "sinon nous serions déçues", avance celle qui s'était classée 6e l'an dernier à Hong-Kong.
« JE SAIS LE BRAQUET QUE JE NE METTRAI PAS »
A Apeldoorn, Laurie Berthon va retrouver sa spécialité de l'Omnium "pour un Top 5 et pourquoi pas un podium", espère-t-elle. "A Berlin, j'en ai disputé un le deuxième jour mais je ne l'ai pas géré comme un Omnium habituel. L'enchaînement était rapide avec les quatre épreuves en quatre heures. J'en ai profité pour essayer de nouveaux braquets... et je sais ce que je ne vais pas mettre comme développement au Championnat", indique la médaillée d'argent en 2016. Elle débutera sa semaine arc-en-ciel par le tournoi de poursuite par équipes où elle espère confirmer la progression de la nouvelle équipe de France "par une place dans les huit premières".
Sa participation aux Six-Jours de Berlin, après ceux de Londres, lui donne envie de prolonger l'expérience. "L'hiver prochain, je postulerai à plus d'épreuves. Trois jours de course ça nous donne la caisse et ça nous permet de courir au niveau international", prévoit-elle.