Dijon-Auxonne-Dijon : Les réactions
Olivier Grammaire (SCO Dijon) s'est adjugé ce dimanche le 98e Dijon-Auxonne-Dijon (Elite Nationale). Il devance le vainqueur sortant Benoît Drujon (CM Aubervilliers 93). L'espoir première année Romain Delalot (CC Nogent-sur-Oise) complète le podium. Retrouvez les réactions des principaux protagonistes de la course.
Olivier Grammaire (SCO Dijon)
Vainqueur de Dijon-Auxonne-Dijon
« A la mi-course à peu près, un gros coup de bordure s'est formé du côté d'Auxonne avec 26 coureurs. Nous étions 6 coureurs du SCO Dijon dont moi qui suis revenu au dernier moment car mes coéquipiers ne m'avaient pas prévenu. Quelques kilomètres plus loin, nous sommes 7-8 coureurs à ressortir. Malheureusement, j'étais cette fois-ci le seul coureur du SCO Dijon. Mes coéquipiers ont donc roulé dans le peloton même si un bel écart s'était déjà creusé. De ce fait, je ne roulais pas dans l'échappée. Je voyais quand même aussi que Benoit Drujon tentait de sauter quelques relais en profitant de la présence de son coéquipier Romain Bacon. Lundi dernier, j'ai gagné à Saint-Parres devant eux deux justement. Ils savaient que j'étais en forme et se méfiaient. Lorsque Julien Antomarchi a attaqué au dernier kilomètre, les deux coureurs d'Auber (Drujon et Bacon) ont fait l'effort. Pour le sprint, je voyais que Drujon arrivait en bout de course alors que de mon côté, j'arrivais pleinement lancé en ayant mis le 11 dents. »
Benoît Drujon (CM Aubervilliers 93)
2e
« J'ai toujours fait la course aux avant-postes même si je n'étais pas encore en grande forme après ma chute aux Plages Vendéennes en février. Ceci explique d'ailleurs ma défaite au sprint, en plus du fait que Grammaire n'ait pas donné un coup de pédale. Si l'échappée n'allait pas au bout, ce n'était pas un soucis. Nous avions encore Renaud Pioline, Ronan Racault et Alexandre Billon dans le peloton pour le sprint. Sous la flamme rouge, Julien Antomarchi a attaqué et a poursuivi son effort jusqu'au bout. Romain Bacon m'a aidé à revenir sur lui et m'a bien emmené le sprint. Au moment du sprint, je n'ai pas fait d'erreurs, je n'ai lancé ni trop tôt, ni trop tard. Le seul soucis est, qu'après une légère descente, se trouvait un petit faux-plat juste avant la ligne d'arrivée et j'ai donc calé dans les derniers mètres. »
Romain Delalot (CC Nogent-sur-Oise)
3e
« Quand j'ai vu que l'écart avait du mal à descendre en dessous de la minute, j'ai commencé à croire que notre échappée pouvait aller au bout. A une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, mon directeur sportif m'a dit d'attaquer. Cependant, il y avait un fort vent de face et donc il était inutile de continuer. J'ai certainement attaqué un peu trop tôt. A la fin, pour le sprint, je n'étais plus très frais. De toute façon, je savais que c'était mission impossible face à Grammaire et Drujon. Je suis plus un rouleur qu'un sprinteur. »