Nathan Vandepitte, comme à la maison

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

Le coeur de Nathan Vandepitte battait très fort, ce dimanche, sur la ligne de départ du Grand Prix André Noyelle, version Juniors de Gand-Wevelgem. Natif du canton d’Ypres, le sociétaire de l'Équipe de France se sentait comme à la maison sur l’épreuve belge de Coupe des Nations. “J’ai beaucoup d’attaches là-bas. Mes parents y habitent. Toute ma famille est venue m’encourager : parents, grands-parents, oncles, tantes…”. Dans la zone de départ, le Junior français était l’une des attractions principales. Devant un public très surpris, un coureur vêtu de la tunique bleu-blanc-rouge a ainsi pu répondre dans un flamand impeccable au speaker de l’épreuve, sur le podium de présentation des équipes. “Cela a dû en surprendre quelques-uns, c’est clair !”, rigole Vandepitte pour DirectVelo. “Après, au niveau de l’équipe, ils le savent tous maintenant. Je parle parfaitement les deux langues et en famille, je parle Flamand”.

« PRATIQUEMENT À 100% »

Ce rendez-vous, fort émotionnellement mais également important sportivement, l’ordinaire sociétaire du Culture Vélo Racing Team U19 l’avait bien évidemment préparé avec beaucoup d’envie et d’application. “J’avais aussi coché la Bernaudeau mais malheureusement, j’y étais malade. Après ça, c’était un peu la panique pour bien récupérer avant Gand-Wevelgem. Mais tout s’est bien passé et je pense que je suis arrivé ici pratiquement à 100% de mes moyens”, celui qui s’est installé très jeune dans le sud de la France, à Albi (Tarn), avec sa famille.

« LES CONSIGNES ÉTAIENT CLAIRES »

Sur les pavés belges, Nathan Vandepitte a longtemps et sagement attendu son heure… Qui n’est jamais venue. “Mon rôle était d’être très actif sur la seconde partie de course, dans les monts. Collectivement, je pense que nous étions très forts et nous avons d’ailleurs été l’une des nations les mieux représentées dans le final. Mais le contre a manqué de cohésion. Louis (Barré) est ressorti mais ils n’ont jamais pu rentrer sur le trio de tête”, résume-t-il. Le trio parti très tôt dans la journée sans que personne ne se méfie sera allé au bout. “Forcément, ça laisse des regrets mais les consignes étaient claires et si on ne voyait pas une grosse action se faire avec les Belges notamment, on s’était bien dit que ça ne servait à rien. On a respecté les consignes”. 12e sur la ligne d’arrivée (voir classement), celui qui est né en Belgique se tourne désormais vers le Tour des Flandres, “un autre gros objectif”, qu’il disputera avec une formation belge invitée. 

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