Le mois de mai est un passage important pour Axel Flet. Le premier rendez-vous était le Tour de l'Agglomération Saint-Avold Synergie, la troisième manche de la Coupe de France DN3 qui s’est terminée par une deuxième place avec un goût amer. "J’ai joué petit bras dans le final. Ca va un peu mieux depuis cette semaine mais je me suis refait la course pendant des jours, assure-t-il à DirectVelo. Je pense que nous étions les deux plus forts dans l’échappée mais je savais que j’étais sans doute le plus costaud au sprint. Quand Van Niekerk a attaqué dans la dernière côte, j’ai laissé faire les autres. Quand j’ai bougé le contre revenait sur nous… J’aurais dû lever mes fesses plus tôt".

« EN CLAQUER UNE BELLE »

Le coureur de l’ESEG Douai-Origine Cycles a tout de même rapporté de précieux points à son club dans la course à la montée. Mais il chasse toujours derrière une première grosse victoire en 2018, lui qui s’est tout de même imposé sur une toutes catégories à Isbergues. "Il faut en claquer une belle. J’ai tout fait en avril pour être au mieux pendant ce mois de mai. A Travers les Hauts-de-France Paris-Arras Tour, c’est quasiment l’objectif de l’année”, déclare-t-il.

Placé dans les vingt premiers du GP Criquielion (13e dimanche dernier), Axel Flet compte sur cette autre course de Classe 2 pour marquer les esprits. “Nous sommes à la maison. C’est très  important pour le club d’être performant devant nos partenaires. Nous avons une bonne équipe avec des jeunes qui répondent présents. Et personnellement, je pense à cette course depuis le début du mois d’avril. La forme devrait être là, de toute manière, il faut que ça aille !”

« CHAQUE SECONDE VA COMPTER »

Les coureurs nordistes ont pris le temps de repérer le parcours avant cette édition. “Pour moi, le vent va jouer un grand rôle dans la course s’il souffle fort. La première étape n’est pas la plus difficile au niveau du dénivelé mais nous allons être exposé à chaque sortie de village. J’espère que le vent sera présent et qu’il fera assez chaud pour pouvoir durcir la course. Ca m’arrangerait”, annonce-t-il.

Mais si la première étape avec deux secteurs pavés en début de course plus une côte piégeuse pourrait réserver des surprises, la course devrait se jouer en partie sur l’étape du samedi. “C’est la plus dure mais tout dépendra des équipes de sprinters. J’imagine qu’il y aura quand même un gros niveau donc si plusieurs équipes décident de jouer le sprint. Ce pourrait aussi être un scénario. J’imagine une course où chaque seconde va compter pour jouer le classement général”, conclut-il.