Fabien Schmidt : « Je la sentais bien »

Crédit photo Philippe Le Cocq

Crédit photo Philippe Le Cocq

Carton plein pour Fabien Schmidt. Euphorique depuis plusieurs semaines, celui qui avait marqué les esprits en remportant le Tour de Bretagne (2.2) en mai dernier a une nouvelle fois brillé sur ses terres, ce dimanche, en s’adjugeant le Championnat de Bretagne sur route à Lesneven (voir classement). Champion régional du contre-la-montre l’an passé, 2e sur la route en 2016, le lauréat du Challenge BBB-DirectVelo 2017 décroche ainsi son premier maillot de Champion de Bretagne sur route en 1ère catégorie. Un nouveau moment fort dans la saison de l’ancien professionnel, qui revient sur ce succès auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Voilà encore un succès marquant pour toi !
Fabien Schmidt : J’étais un peu blessé ces derniers temps donc ma tactique était d’essayer de ne pas trop en faire… Je voulais miser sur une arrivée plutôt groupée et ne bouger qu’en fin de course. Dans l’équipe, on voulait que certains prennent des coups mais sans non plus trop en mettre car il n’y avait pas beaucoup de coureurs de l’équipe qui pouvaient s’imposer à la pédale sur un circuit comme celui-là. Alors il fallait essayer de prendre un coup d’avance. Les deux grosses averses n’ont pas aidé : c’était super froid, ça a peut-être durci les jambes de certains mais en revanche, le circuit n’était pas très dangereux donc ça allait.

« JE VOULAIS LANCER LE SPRINT AVANT LUI »

Finalement, ce Championnat de Bretagne s’est bel et bien joué au sprint, comme tu le souhaitais…
Je suis remonté tout seul aux deux kilomètres puis Antoine Benoist a fait la fin du travail. Je lui ai demandé de suivre tous les coups qui pouvaient sortir, pour être sûr qu’il n’y ait pas de cassures et qu’un groupe arrive pour la gagne sans nous.

Comment as-tu géré ton sprint ?
J’ai pris la roue de Matthieu Gaultier. Je voulais lancer le sprint avant lui. J’ai juste attendu qu’il soit sur le point de lancer pour y aller… Je savais qu’avec le gros braquet que j’avais, vent de dos, en faux-plat descendant, il n’allait pas pouvoir repasser.

« IL FAUT QU’IL Y AIT DES CIRCONSTANCES FAVORABLES »

Une fois encore, tu semblais en grande confiance...
Je la sentais bien, cette arrivée en faux-plat descendant. J’insiste mais avec le braquet que j’ai, c’était parfait pour moi. Je suis content. On peut porter le maillot toute la saison, donc c’est toujours particulier de gagner un Championnat de Bretagne. C’est un superbe maillot !

Place maintenant à deux autres grands rendez-vous : la SportBreizh puis les Championnats nationaux !
La SportBreizh, on se doit d’être présent et on y visera encore la gagne. Et si l’on ne peut pas gagner, on tâchera d’être devant quand même… Pour le Championnat de France, on verra bien. Il faudra qu’il y ait des circonstances favorables… L’année dernière, j’y étais vraiment très fort mais je n’avais pas gagné malgré tout.

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