Jaakko Hänninen l’avait confié en début de saison, il attendait la période estivale pour se montrer sous son meilleur visage sur les routes hexagonales (lire ici). Ce Finlandais qui craint le froid s’est régalé, ce week-end, sur les routes du Tour du Beaujolais (Elite Nationale). Très régulier, il a cru pouvoir remporter le classement général mais se contente finalement de la deuxième position, pour une histoire d’accumulations de places, dans le même temps que Geoffrey Bouchard (voir classements). “Je suis plutôt content de ce résultat, même si on préfère toujours gagner. On court pour ça, c’est l’objectif. Mais franchement, Bouchard était très fort les deux jours et il était difficile à battre”, concède-t-il auprès de DirectVelo.

L’INCONNU DE LA SPORTBREIZH

2e de ce Tour du Beaujolais, le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire prouve malgré tout qu’il est actuellement en très bonne condition, lui qui n’a pas encore gagné cette saison. “Il commence à faire très chaud. C’était le cas ce week-end, le soleil brillait et j’adore ça”, sourit-il. Ces prochains jours, Jaakko Hänninen va enchaîner la SportBreizh (Coupe de France DN1) puis le Tour Nivernais Morvan (Elite Nationale). “Je suis satisfait de mon printemps. J’ai vu que ça allait bien et que je montais en puissance. Maintenant, j’espère continuer et faire encore mieux”. S’imagine-t-il briller sur les routes de la SportBreizh ? “Je ne sais pas trop quoi en attendre. Je n’ai pas encore regardé les profils mais ça a l’air très sympa avec ces petites bosses, comme en Finlande ! Je sais que l’équipe sera forte là-bas et on peut faire quelque chose”.

RETOUR EN FINLANDE A LA FIN DU MOIS

Pour lui, pas question de voir à trop long terme. “Je n’aime pas me projeter. Je prends vraiment les courses comme elles viennent, une par une, en cherchant à progresser”. Difficile malgré tout de ne pas penser à son prochain retour au pays, pour les Championnats nationaux, où il disputera le contre-la-montre, l’épreuve en ligne, puis le critérium national le week-end suivant. Un critérium dont il est le double tenant du titre. Alors, jamais deux sans trois ? “On dit ça aussi en Finlande… Je l’espère !”.