Décidément, Simon Guglielmi n’y arrive pas. Très régulier depuis le début de saison, l’athlète du CR4C Roanne a pris la 3e place du Grand Prix de Cherves (Vienne), ce jeudi en Coupe de France DN1 (voir classement). Avec ce résultat, il signe ainsi son cinquième podium de la saison, pour un total de seize places dans le Top 10. Frustrant, pour un coureur qui n’a en revanche pas décroché le moindre succès depuis le Trophée des Champions, en septembre 2017. Avec ce podium, le coureur de 21 ans rapporte tout de même de précieux points au CR4C Roanne, qui conforte plus que jamais sa première place au classement par équipes de la Coupe de France DN1. DirectVelo est revenu sur ce Grand Prix de Cherves avec Simon Guglielmi.

DirectVelo : On t’a vu débouler de loin dans le sprint final !
Simon Guglielmi : J’étais bien placé au kilomètre, dans les cinq premiers. Je me suis dit que c’était bien mais le groupe a ralenti et ça a lancé sur les côtés. Je me suis retrouvé loin, au-delà de la dixième place. J’ai dû faire mon effort à l’extérieur et j’ai vu que ça s’accrochait au milieu. J’ai pu remonter jusqu’à la troisième place, sans être gêné. J’ai fait plus de chemin que tout le monde. J’ai vu que ça s’est accroché.

L’équipe réalise une nouvelle bonne opération au classement de la Coupe de France…
Sur le coup, on est un peu déçu de ne pas gagner alors que nous avions deux coureurs à l’avant (avec Alexandre Jamet, NDLR) et que l’on y croyait vraiment. Mais on termine quand même deuxième de la manche et je pense que l’on peut s’en satisfaire. Je collectionne les podiums depuis le début de saison et je n’arrive toujours pas à gagner. Il va vraiment falloir que je travaille là-dessus pour ne pas refaire les mêmes erreurs à l’avenir. J’aimerais vraiment en gagner une d’ici la fin de saison. Je sors d’un bon bloc de préparation pour le Tour de l’Avenir et j’espère que ça va bientôt me sourire.

« PROGRESSER STRATÉGIQUEMENT »

L’an dernier, tu avais attendu le mois de septembre et le Trophée des Champions pour gagner : bis repetita en 2018 ?
J’aimerais bien en gagner une avant, quand même… La forme est là et on a une superbe équipe. Geoffrey (Bouchard) fait une saison de fou et ça motive tout le monde. Dès que je vais en gagner une, je pense que ça me débloquera et que je pourrai en gagner d’autres. Mais il faut gagner (sourires).

As-tu déjà coché des étapes du Tour de l’Avenir ?
J’ai fait un gros stage de montagne pour mieux passer les bosses, mais je pense quand même d’abord aux premières étapes, où j’aimerais pourquoi pas anticiper. J’ai une bonne pointe de vitesse alors si j’ai l’occasion d’arriver dans un groupe de vingt un jour, j’aimerais ne pas me louper. C’est toujours frustrant de passer pas loin de la victoire, mais je vais essayer de progresser stratégiquement. Une belle gagne en Coupe de France ou sur une Classe 2 vaudrait tous les podiums. Mais j’ai passé un cap et c’est déjà bien. Il ne me reste plus qu’à conclure.