Annoncé parmi les grands favoris, Julian Alaphilippe a cédé d'un coup dans l'Enfer d'Höttinger. Finalement classé 8e (voir classement), le coureur de Quick-Step Floors met en avant le travail de l'équipe de France dans sa réaction recueillies par DirectVelo.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après la course ?
Julian Alaphilippe : D'un point de vue personnel, je suis déçu. Il m'a manqué de l'énergie au moment le plus décisif de la course. Au pied de la bosse, j'étais encore bien mais ça m'a lâché d'un coup. J'ai senti les crampes arriver à la moitié de la bosse. C'était horrible pour finir. Je zigzaguait sur la route, je n'arrivais plus à pédaler, ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé d'avoir ces sensations-là. Je ne peux pas avoir de regrets, je me suis battu pour basculer. A partir de ce moment-là, je savais que c'était mort pour la gagne... Je suis à ma place.

Comment expliques-tu cette défaillance ?
Physiquement, j'étais sûrement entamé, avec la répétition des difficultés, pas beaucoup de temps de récupération et surtout les 28% ! C'était peut être un peu trop dur pour moi. Je ne me cherche pas d'excuses, je n'avais pas les jambes pour gagner. Je ne pouvais pas faire mieux.

Que retiendras-tu de ce Championnat ?
Il faut garder le positif, on rêvait du maillot, on a fait le maximum pour ça. La deuxième place de Romain, c'est une très grande performance, finir derrière Valverde après une course si difficile, c'est quelque chose. C'est une récompense pour le travail de l'équipe de France aujourd'hui. Je tire un gros coup de chapeau à toute l'équipe de France. On a pris la course en main, on a pris nos responsabilités. C'était difficile de faire mieux. Je suis content pour Romain.