Après quatre étapes, Aurélien Doléatto pointe à la 50e place du classement général du Tour du Rwanda (2.1). "Les étapes sont très usantes, avec énormément de dénivelé, assure le coureur qui pointe à 32'22'' du leader Merhawi Kudus (Astana). Il n'y a jamais de plat. J'aime bien ce type de parcours mais ce sont des cols trop roulants pour moi. C'est du 4 % de moyenne et il faut énormément de force, ce qu'il me manque un peu. Les pros en ont beaucoup plus donc ça roule bien plus vite aussi". Selon le coureur de bientôt 22 ans, il y a "un gros niveau" avec la présence des formations Astana, Delko Marseille Provence, Direct Energie et certaines sélections africaines.

Au Rwanda, le coureur licencié à Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme dispute sa première course avec l'Equipe de France Espoirs. "Pour moi, ça se passe plutôt bien. Je savais très bien que je n'allais pas être au top niveau forme. Je ne suis jamais bien à cette époque de l'année. Mais je ne suis pas à la rue", confie Aurélien Doléatto qui a lancé sa saison mi-février au Tour du Centre-Var après une saison 2018 loin des pelotons (lire sa Grande Interview). Mais il regrette de ne pas avoir réussi à prendre une échappée jusqu’à présent. "Ce n'est pas faute d'essayer. J'espère en prendre une avant la fin quand même", sourit-il.

« C'EST VRAIMENT ENORME »

L'ancien stagiaire d'AG2R La Mondiale profite à 100 % de cette expérience inédite. "Le Rwanda est un très beau pays. Les gens adorent le vélo, apprécie le coureur de l'Ain. C'est un peu l'événement de l'année. Il y a énormément de monde au bord des routes et ce pendant toute l'étape. Il n'y a pas un endroit où il y a personne. Je n'ai jamais vu ça à part sur le Tour de France. C'est vraiment énorme comme atmosphère !".

Il met également en avant "la bonne ambiance" au sein des tricolores. "On fait comme on peut pour rivaliser face aux professionnels. Simon (Guglielmi) a fait deux places dans le Top 10, Jérémy Bellicaud une. Il est maintenant 12e du général. L'objectif est de l'aider à finir dans le Top 10 et meilleur jeune. Nous visons aussi une étape. Il reste encore quatre jours, c'est faisable", pense-t-il.