Alexys Brunel a fait la course, ce dimanche sur Paris-Troyes (1.2). Pour la première épreuve UCI de la toute nouvelle Conti Groupama-FDJ, après un début de saison sur les courses amateurs de l’Hexagone, le coureur de 20 ans a montré le maillot en tentant plusieurs fois sa chance, puis en se retrouvant dans la plus longue échappée de la journée. “J’étais dans les bonnes bordures à chaque fois. Ca a bien bataillé et j’étais content de mes sensations. Sur le circuit, j’ai mis deux-trois attaques pour être devant. Avec ce vent et les équipes qui durcissaient la course, c’était plus facile d’être devant que derrière”, synthétisait-il auprès de DirectVelo, juste après l’épreuve.

Sorti dans un premier temps avec Pierre Idjouadiene (Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole), son ancien coéquipier du CC Etupes en 2017, Alexys Brunel a ensuite vu deux duos revenir pour finalement former une échappée de six unités. “Une fois devant, j’ai bien géré la course. Je suis plutôt content, surtout que je faisais encore partie du bon groupe dans le final”, précise-t-il en faisant référence au peloton réduit de 26 coureurs qui s’est joué la victoire dans les rues de Troyes (voir classement).

PLUS LES JAMBES POUR SPRINTER

Dans la dernière ligne droite, justement, le rouleur n’avait plus les moyens d’aller gratter une place d’honneur. “J’étais un peu sec dans les cinq derniers kilomètres. Je pense pouvoir aller plutôt vite au sprint parfois. Je ne dois pas me priver de tenter ma chance. Mais là, c’est simplement que je n’avais plus de forces pour sprinter”.

Heureux de cette “belle journée”, Alexys Brunel est conforté dans l’idée que sa formation n’a “rien à envier aux autres”, D’un point de vue purement personnel, le natif de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) promet vouloir prendre les prochaines courses une par une, comme elles arriveront, mais cite tout de même Gand-Wevelgem, Paris-Roubaix et le Tour d’Italie comme des objectifs importants dans la catégorie Espoirs.