Damien Poisson : « Ça sauve les meubles »
Crédit photo Philippe Le Cocq
Damien Poisson n’aura pas attendu longtemps pour lever les bras cette saison. Dimanche dernier, il s'est offert le Circuit du Morbihan, épreuve du calendrier Elite Nationale (voir classement). "J’aime ce genre de course avec de longues bosses. Nous sommes sortis à plusieurs dans le final. Ensuite, certains sont rentrés. Je me suis dit qu’il allait falloir rebouger. Je suis parti seul. Je ne me sentais pas capable d’aller au bout vu le vent qu’il y avait mais ça l’a fait", apprécie-t-il auprès de DirectVelo. Pourtant, tout aurait pu s’envoler avec une crevaison dans le dernier tour. "J'ai eu une crevaison lente donc je n’ai pas fini vite. Je glissais dans les virages et j’ai eu peur que tout s’arrête", raconte le sociétaire de Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau.
Cette victoire change le bilan de son début de saison. "Je n'avais obtenu aucun résultat jusqu’à ce dimanche. J’avais eu pas mal de problèmes mécaniques, rapporte le 14e de la Melrandaise. L’année dernière, j’avais enchaîné les résultats en fin de saison mais avec seulement une victoire dans l'année (en juin à l'Exclusivelo Tour à Lanvallay, NDLR). Vaut mieux gagner tôt que de tourner autour. C'est un soulagement. Ça sauve les meubles de mon début de saison". D’autant plus que son hiver s'est bien passé contrairement à l'an dernier. "Je m'étais blessé au genou suite à une chute donc j’avais pu reprendre seulement en janvier. Là forcement, j’affiche une meilleure condition que l’année dernière".
« JE ME DONNE DEUX ANS »
Pour sa dernière année dans la catégorie Espoirs, Damien Poisson espère gagner des courses mais il refuse se donner des objectifs précis. "Car je les foire souvent, sourit-il. Mais j’ai envie d'être présent fin mars au Bousquet et à Guégon puis sur les courses par étapes cet été, notamment l’Estivale Bretonne". Il aura aussi à cœur de briller sur les Championnats de France Espoirs où il avait pris la 9e place en 2018. "C'est une course à préparer. On verra comment sera le circuit. Il faudra être aussi sélectionné... J’espère être présent sur le contre-la-montre et l'épreuve en ligne", annonce le 2e de Jard-les Herbiers 2018.
Avec le rapprochement entre son club et Israël Cycling Academy, le Breton aimerait passer à l’échelon supérieur. "Forcément c’est un objectif, une opportunité à saisir mais il faut faire la saison pour. Je me donne deux ans mais j’évite de me mettre trop de pression avec ça. Je suis bien dans l’équipe, j’apprécie mes directeurs sportifs, nous avons une bonne cohésion et c’est comme ça qu’on réussira une bonne saison", conclut-il.
Cette victoire change le bilan de son début de saison. "Je n'avais obtenu aucun résultat jusqu’à ce dimanche. J’avais eu pas mal de problèmes mécaniques, rapporte le 14e de la Melrandaise. L’année dernière, j’avais enchaîné les résultats en fin de saison mais avec seulement une victoire dans l'année (en juin à l'Exclusivelo Tour à Lanvallay, NDLR). Vaut mieux gagner tôt que de tourner autour. C'est un soulagement. Ça sauve les meubles de mon début de saison". D’autant plus que son hiver s'est bien passé contrairement à l'an dernier. "Je m'étais blessé au genou suite à une chute donc j’avais pu reprendre seulement en janvier. Là forcement, j’affiche une meilleure condition que l’année dernière".
« JE ME DONNE DEUX ANS »
Pour sa dernière année dans la catégorie Espoirs, Damien Poisson espère gagner des courses mais il refuse se donner des objectifs précis. "Car je les foire souvent, sourit-il. Mais j’ai envie d'être présent fin mars au Bousquet et à Guégon puis sur les courses par étapes cet été, notamment l’Estivale Bretonne". Il aura aussi à cœur de briller sur les Championnats de France Espoirs où il avait pris la 9e place en 2018. "C'est une course à préparer. On verra comment sera le circuit. Il faudra être aussi sélectionné... J’espère être présent sur le contre-la-montre et l'épreuve en ligne", annonce le 2e de Jard-les Herbiers 2018.
Avec le rapprochement entre son club et Israël Cycling Academy, le Breton aimerait passer à l’échelon supérieur. "Forcément c’est un objectif, une opportunité à saisir mais il faut faire la saison pour. Je me donne deux ans mais j’évite de me mettre trop de pression avec ça. Je suis bien dans l’équipe, j’apprécie mes directeurs sportifs, nous avons une bonne cohésion et c’est comme ça qu’on réussira une bonne saison", conclut-il.
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