Maxime De Poorter a lancé de trop loin

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Battu d'un cheveu au sprint par Lucas Papillon sur la classique Maggioni-Châtillon-Dijon, Maxime De Poorter regrette d'avoir démarré son sprint d'un peu trop tôt. "Je savais qu'il y avait du vent de face. Après le dernier virage, j'ai fait mon sprint d'un peu trop loin, je pense. Lucas Papillon était dans ma roue. Il me remonte dans les vingt derniers mètres",  déclare-t-il au micro de DirectVelo. "C'est dommage, mais j'ai fait une belle course avec toute l'équipe. Nous étions présents à l'avant collectivement", poursuit le 5e de Dijon-Auxonne-Dole-Dijon, disputée sur la même arrivée où il avait déjà terminé 2e de son groupe.

« LE MOIS DE MAI EST IMPORTANT »

Ses coéquipiers de l'EC Saint-Etienne Loire, Ugo Clareton et Thibaut Gagnaire, étaient présents dans la première échappée, avant qu'il ne parte en contre avec deux autres coéquipiers pour rejoindre la tête de course. "C'est dommage, ce n'était pas loin. Les jambes sont bonnes après ma victoire sur la deuxième étape du Tour de l'Ardèche Méridionale le week-end dernier", avoue-t-il. Le coureur belge va avoir un mois de mai intense avec Entre Brenne et Montmorillonais (1.2), le Rhône Alpes Isère Tour (2.2), le Tour d'Eure-et-Loir (2.2), le Tour du Loiret (Elite Nationale) et le Grand Prix Pays de Montbéliard Agglomération (Coupe de France DN1). "J'espère me montrer au RAIT pour mériter un contrat profssionnel en 2020. C'est une course importante pour l'équipe, on fera de notre mieux. Mais tout le mois de mai est important, j'espère gagner de nouvelles courses dans les semaines qui viennent", admet-il.

« J'AI TOUT VU EN BELGIQUE »

Après quatre années chez les Espoirs en Belgique à EFC-Etixx (devenu EFC-L&R-Vulsteke), Maxime De Poorter a décidé de rejoindre la France et l'EC Saint-Etienne Loire. "J'avais un peu tout vu là-bas. En Belgique, quand tu n'es plus Espoir, c'est difficile de te montrer car ils regardent seulement les coureurs de moins de 23 ans", reconnaît-il. Avec son ancienne équipe belge, il a disputé beaucoup de courses en France et il a notamment gagné le Tour du Piémont Vosgien, les 3 Jours de Cherbourg et une étape de l'Essor Breton. "J'aime les courses ici. C'est pour ça que j'ai parlé avec des équipes françaises. Je savais que les équipes DN1 sont bien organisées, c'est pour ça que je suis à Saint-Etienne", indique-t-il.  "J'aime bien les courses difficiles mais pas trop non plus. Je ne suis pas un grimpeur, mais je me débrouille bien sur une course assez dure comme aujourd'hui. Je suis assez fort dans ce type de condition et assez rapide sur la fin", termine-t-il.

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