Le VC Villefranche Beaujolais retrouve des couleurs

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

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Anthony Barle ne s’en cache pas : le début de saison du VC Villefranche Beaujolais n’est pas des plus réussis. “On peut parler de début de saison en demi-teinte… Enfin… Oui, c’était même assez compliqué”, souffle-t-il. Le club fraîchement monté en DN1 n’a pas été épargné en ces premiers mois de compétition. “Sten Van Gucht a été victime d’une bonne gamelle en début de saison, dans le sud de la France, et depuis, il a du mal à remettre en route. Il commence à retrouver la forme petit à petit, mais ça a mis plus de temps que l’an dernier, clairement”. En l’absence d’un Belge à son meilleur niveau, il a également fallu composer sans Eddy Finé et Tao Quemere, dans un premier temps. “Mais on savait qu’ils ne seraient pas aptes tout de suite. Ce n’était pas une surprise pour nous”. Autre contretemps : la blessure du sprinteur de l’équipe, Kévin Boyer. “Sans sprinteur, ce n’est pas facile d’aller marquer des points en Coupe de France”.

Ces dernières semaines, la formation rhônalpine a tout de même commencé à montrer de belles choses, notamment grâce à Eddy Finé, 2e d’étape au Tour du Jura, en Classe 2. “C’était vraiment un résultat hyper satisfaisant”. Anthony Barle tient également à parler de l’une de ses autres recrues, Alexandre Delettre. “Il a tout de suite montré qu’il avait le niveau pour courir en DN1. Il a des résultats très intéressants”.

L’équipe semble monter en puissance et c’est une bonne nouvelle, à quelques jours du Rhône-Alpes Isère Tour, l’un des grands rendez-vous de la saison du VC Villefranche Beaujolais. “Un mauvais résultat sur cette course ne mettrait pas le club en perdition non plus, tient à rappeler Anthony Barle, mais disons que c’est une épreuve importante sur laquelle on a pris l’habitude de faire des exploits”. Il se remémore alors les faits d’armes de Frédéric Talpin, Vincent Canard ou encore Sébastien Hoareau, qui sera directeur sportif sur l’épreuve cette fin de semaine. “Cette course nous tient à coeur et on espère y performer”. Eddy Finé devrait y être le leader, mais le VCVB mise avant tout sur le collectif. “Cette année, plus que jamais, on pourra compter sur un groupe homogène. Chaque coureur de l’équipe peut espérer quelque chose”. Avec l’ambition de jouer une victoire d’étape ou le classement général ? “On fera le point après la première journée”.

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