Championnat de France - Amateurs : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Alexis Renard (Côtes d'Armor-Marie Morin-Véranda Rideau) a remporté, ce samedi, à La Haye-Fouassière (Loire-Atlantique), le Championnat de France Amateurs. Après 168 kilomètres de course, le Breton a devancé Maxime Urruty (Team Pro Immo Nicolas Roux) et Eddy Finé (VC Villefranche Beaujolais, voir classement).
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des autres réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée. 


Portrait de Marlon GAILLARD

4e

« Je suis déçu de passer si près de la médaille, j'arrive à la pire place. Chambéry étaient à trois mais ils étaient à fond. Ils n'ont pas pu ramener sur Renard. Même dans le sprint, ils se sont écrasés.
Dans un sprint à onze comme ça, ce n'est pas forcément le plus rapide qui gagne, ça se joue à la fraîcheur. J'avais mal aux jambes comme tout le monde je pense mais je tire mon épingle du jeu.
Je m'attendais à ce scénario avec une grosse échappée qui fait un bon bout de temps devant. Je pensais qu'un contre serait rentré et que quelques coureurs de l'échappée pourraient se disputer la gagne mais ça n'a pas été le cas. Il y a eu le regroupement et nous sommes ressortis à une dizaine ».

Portrait de Anthony JULLIEN

7e

« Sur le coup c'est frustrant de faire 7 car on se retrouve à trois dans le bon coup. Nico (Prodhomme) avait bien joué le coup en début de course. Mais en étant trois, c'était dur car il fallait rouler, les autres comptaient sur nous. A la fin on aurait pu mieux gérer peut-être mais j'étais bien sec. A trois dans le groupe on pouvait jouer la gagne. C'était dur d'attaquer dans le final, de tout jouer sur une seule attaque. On a roulé mais au sprint il m'en manquait. Cabot a lancé le sprint de très loin. J'ai essayé de prendre la roue, j'étais dans l'aspi, mais je n'arrive pas à remonter. Je me fais sauter sur la ligne. C'était dur.
On s'était dit qu'on pouvait jouer le titre et le podium. On va bien analyser pour ne pas répéter les mêmes erreurs. C'est quand même une belle course. En étant en surnombre à la fin, ça montre qu'on est présent collectivement. On se rate ce coup-ci sur une des plus belles courses de l'année mais ça nous fera progresser ».

Portrait de Louis LOUVET

8e

« C'est un bon résultat mais au France, il n'y a que la victoire qui est belle. J'étais mal placé à un tour et demi de l'arrivée, après le mur de Saint-Fiacre quand un contre est rentré sur l'échappée. Je suis revenu tout seul devant. On est ressorti à onze au moment de reprendre la grande route vers l'arrivée. Nous étions tous cramés, donc tout le monde tournait. J'ai eu des crampes un peu. Personne n'a attaqué avant les deux derniers kilomètres. Je tente de sortir dans un groupe à quatre, et Alexis Renard nous contre à un kilomètre de l'arrivée. Il a osé.
Mon nouvel entraîneur, Vincent Martin m'a bien préparé. J'avais bien récupéré du chrono, j'étais bien en forme ».

Portrait de Kévin BESSON

10e

« On avait prévu d'attendre la dernière heure. Mais au bout de moins d'une heure, j'ai vu qu'il y avait des cassures, alors je suis remonté devant et j'ai suivi le coup qui est sorti.
Ensuite Jean Goubert est revenu, on s'est retrouvé à une vingtaine. Il a abattu un travail énorme. Sans lui, on ne serait pas allé aussi loin. De mon côté, je me suis bien alimenté, j'ai bien bu, je me suis concentré sur le final. A partir de la dernière heure, j'ai essayé d'être un peu plus acteur.
J'ai anticipé le regroupement. Dans le groupe de onze, j'ai passé des relais car j'avais peur du retour du peloton. Aux deux bornes, quand Marlon Gaillard a attaqué, je l'ai suivi et je me suis éteint.
Je suis déçu de ne pas avoir conclu le travail pour l'équipe. J'ai suivi mon instinct. C'est mon côté offensif, depuis le début de saison, je cours toujours devant. J'arrive pour la gagne mais j'ai laissé plus de jus que ceux qui sont rentrés à un tour et demi de l'arrivée. Je venais avec l'ambition du podium car le circuit me correspond, je me permettais de rêver ».

14e

« A l'entame du troisième tour je suis tombé. J'étais bien placé dans le peloton, dans les quinze premiers, une vague m'a déporté. Ma roue a tapé le bord de la route et je n’ai rien pu faire J'ai réussi à revenir dans le peloton. J'ai voulu changer de vélo mais des coureurs m'ont dit que ce n'était pas très beau, alors je suis allé me faire soigner. Je suis revenu une deuxième fois et j'ai changé de vélo. J'ai soufflé un peu, je me suis remobilisé.
A la fin j'ai essayé de faire au mieux. Mais je suis déçu car j'avais de bonnes sensations. Le Championnat c'est une course que j'aime bien, sur un circuit qui me plaisait. Je ne suis pas souvent à terre mais fallait que ça arrive aujourd'hui. C'est la loi du sport ».

Portrait de Romain BACON

Echappé

« J'avais prévu de m'échapper mais pas forcément au début. Sur un France, il y a toujours des opportunités pour sortir un moment ou un autre. Je me suis retrouvé dans un groupe de 18-19 coureurs, comme je l'avais imaginé.
J'y croyais mais on était trop nombreux pour rouler assez vite. Tout le monde en gardait ce qui fait que le peloton nous a gardés en point de mire à une minute. J'ai essayé de rester calme même si je n'avais pas envie que ça rentre. A la base, je ne suis pas un maître tacticien mais depuis le début de saison je me suis amélioré dans ce domaine. J'avais travaillé pour garder des cartouches dans la dernière heure.
C'est dommage, le peloton rentre, j'étais frustré, mais ce n'est pas à moi d'emmener tout le monde. Dans le groupe qui va au bout, il y a Sébastien Havot qui fait 5. Je lui ai fait confiance par rapport à sa place au chrono (4e) et tout ce qu'il a fait pour moi l'an passé, je suis allé chercher tout le monde derrière. On espérait pour lui mais il est beaucoup plus déçu que nous. Je sais ce que ça fait de finir 4e ou 5e.
Je suis un peu déçu car le Championnat de France c'est qu'une fois par an. Il va falloir se reconcentrer sur de nouveaux objectifs ».

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