Thomas PIDCOCK

Grande-Bretagne

4e - Leader du classement par points

« C’était une étape vraiment difficile, dès cette première montée. Puis avec cette pluie, ça n’a pas simplifié les choses. Il est certain que ça a fait mal à tout le monde aujourd’hui (lundi). Je ne crois pas que ce fût une étape facile pour qui que ce soit. D’ailleurs, j’étais quand même surpris qu’il y ait encore autant de monde dans le peloton sur le final et lors du sprint car dans la descente, ça roulait vraiment vite et je pensais que pas mal de coureurs allaient être distancés. J’ai fait le sprint une fois encore à l’arrivée pour essayer de prendre un maximum de points pour le maillot vert. Dans les prochaines journées, en montagne, il y aura moins de points à prendre. J’ai une bonne chance de gagner ce maillot… Si j’arrive à sécuriser ce classement, il y aura assurément moins de pression dans ma quête du maillot jaune. Le vert n’est pas l’objectif principal, mais bon, vous savez.. Ça reste un maillot distinctif sur le Tour de l’Avenir, la plus grande course Espoirs de l’année, alors ce n’est pas une mauvaise chose de l’avoir ».

T. PIDCOCK

Stefan BISSEGGER

Suisse

7e

« Thomas Pidcock a touché deux fois mon guidon pendant le sprint. Je ne pouvais rien faire. Il m'a vu passer et il a fermé la porte deux fois. Ce n'était pas vraiment réglementaire, mais c'est comme ça. J'ai dû freiner deux fois et c'était fini pour moi. Il y avait du monde devant donc on n'a pas pu disputer la victoire. On va regarder pour les prochaines étapes. Il y en a que l'on peut gagner. C'est possible de gagner chaque jour, mais si un groupe part comme aujourd'hui (lundi), et va jusqu'au bout, il n'y a pas grand chose à faire. Je pense que je peux battre Pidcock au sprint si les arrivées sont plates ».

S. BISSEGGER

Jacques LEBRETON

Auvergne-Rhône-Alpes

Lauréat du sprint du km 24

« On a monté le premier col plein-pot, c'est vraiment ce qui me convenait. J'avais de bonnes jambes et j'ai vu que beaucoup de coureurs étaient distancés. Je me suis dit pourquoi pas tenter sur le haut. Malheureusement, on n'était que trois et il n'y avait pas de coureurs des nations favorites. J'ai passé mes relais avec les deux autres et j'ai essayé de faire le kilomètre 24. Après, je m'attendais à ce que le peloton rentre rapidement, mais je suis satisfait des sensations. Ça fait trois ou quatre jours que j'essaie de m'économiser et que j'essaie de rester dans le peloton. Il me faut des courses difficiles pour que je puisse m'exprimer. Aujourd'hui (lundi), c'était un test. J'ai répondu présent. J'attends les Alpes avec impatience, même si j'ai déjà perdu du temps sur certaines étapes. Les jambes répondent de mieux en mieux au fil des jours. Je vais essayer de me montrer. Dans l'équipe, il y a une super ambiance alors que l'on ne court pas ensemble le reste de l'année. On a à cœur de montrer que l'on mérite notre sélection sur ce Tour de l'Avenir ».

J. LEBRETON