Sylvain MONIQUET

Bingoal-WB Devo Team

2e de l'étape et meilleur grimpeur

« C'était une belle étape ! Je suis parti dès le kilomètre 0. Au début, c'était pour rigoler que j'ai attaqué, puis je me suis rendu compte que l'on était parti avec quatre coureurs. Ensuite, on s'est fait reprendre par six autres coureurs. Il y avait des coureurs dangereux pour le classement général et l'on a tous collaboré ensemble. Dans le premier Grand Prix de la Montagne, comme je pensais que l'on n'irait pas au bout, j'ai fait le sprint. On n'a jamais eu beaucoup de champ par rapport au peloton tout au long de l'étape. L'écart variait entre une et trois minutes. À vingt kilomètres de l'arrivée, il ne nous restait plus que cinquante secondes d'avance. Je pensais que l'on allait se faire reprendre, mais on a vraiment accéléré avec les coureurs les plus forts de l'échappée. Dans les bosses, j'arrivais à lâcher les autres. Dans le dernier Grand Prix de la Montagne, je voulais reprendre du temps. Je l'ai monté à fond. Quand je me suis retourné, j'ai vu qu'il n'y avait plus personne derrière moi. Les autres sont revenus et j'ai attaqué aux 500 mètres. Je suis arrivé avec Vermeersch pour la victoire. Une 2e place, c'est bien. Je ne pense pas que j'aurais pu le battre au sprint. C'est une bonne chose pour le classement général. C'est l'objectif. J'ai également le maillot de meilleur grimpeur. Florian (Vermeersch) était fort, il a de belles victoires ces derniers temps. On verra pour la suite. »

S. MONIQUET

Luc WIRTGEN

Luxembourg

Échappé

« C'était une belle journée à l'avant. J'étais près du Luxembourg, donc c'était une motivation supplémentaire. J'ai vu que les coureurs costauds avaient tout de suite bougé, donc j'y suis allé. J'ai attaqué dès le kilomètre 0. Après cinq kilomètres d'échappée, je me suis dit que ça allait être une longue journée. Il y avait du vent de face presque tout le long. On était trois à l'avant au début et l'on a résisté pendant trente kilomètres au peloton. Il fallait appuyer sur les pédales. Puis, des coureurs nous ont rejoints. Je n'ai pas compris comment le peloton avait pu revenir si près de nous dans le final parce que l'on roulait vraiment à bloc devant. Je pense que le vent et la fatigue ont joué. Je ne me sentais pas dans une très bonne journée, donc c'était difficile. Je peux quand même être satisfait et relativiser, même si l'on s'est fait reprendre. L'an passé, j'avais terminé 5e de cette course. Je suis venu ambitieux cette saison. Ce soir, je pense que j'ai perdu le classement général, mais je reste motivé pour les victoires d'étape. Je vais essayer de bien récupérer. »

L. WIRTGEN