Emilien Jeannière : « Repartir de l’avant »
Emilien Jeannière serait-il enfin en train d’apercevoir le bout du tunnel ? Gêné par des problèmes physiques dont il n’est toujours pas certain de l’origine, le résident de Saint-Paul-en-Pareds (Vendée) a vécu une saison 2019 particulièrement difficile durant laquelle il a très peu couru (voir ici). “C’était compliqué. Ce n’est pas facile à gérer. Je n’ai pas trop été éclairé sur ce que j’avais. En gros, j’ai fait une mononucléose, mais je ne sais pas quand exactement. C’était peut-être pendant l’hiver car j’ai ressenti un coup de moins bien à partir de la fin janvier, juste avant que l’on parte en stage en Espagne”, explique pour DirectVelo celui qui était Espoir 3 cette saison. “Sauf qu’en réalité, les problèmes ne viendraient pas forcément de là mais plutôt d’un nerf, au niveau du dos, et qui déboucherait sur des douleurs au niveau des cuisses”.
« JE N’AI PLUS LES MÊMES DOULEURS »
Le sociétaire du Vendée U a ainsi effectué plusieurs tests ces derniers mois, et il suit toujours régulièrement des séances chez son kinésithérapeute. “Depuis quelques temps, je sens que ça va mieux. Je n’ai plus les mêmes douleurs que pendant une bonne partie de l’année. Cela dit, je ne sais pas si je suis vraiment débarrassé de ce problème et je ne suis pas plus éclairé sur l’origine de cette gêne physique”, regrette l’ancien vice-Champion d’Europe Juniors à Plumelec, qui a récemment découvert un cas qui lui semble similaire au sien. "Lorsque j'ai lu l'interview d'Antoine Benoist après le Championnat d'Europe (lire ici), j'ai pensé à mon cas personnel. Dans ce qu'il explique... J'ai le même type de sensations et de douleurs". Depuis, le garçon est parvenu à retrouver quelques sensations en compétition. “J’ai réussi à disputer quelques courses et à me faire plaisir en fin de saison. C’est déjà ça de pris. Ce n’était pas simple malgré tout car l’air de rien, j’avais complètement perdu le rythme de la compétition”.
« JE ME DIS QUE C’EST DERRIÈRE MOI »
Le lauréat de Jard-Les Herbiers (Élite Nationale) en 2018 a pris le temps de couper totalement pendant trois semaines, récemment. “Même si je n’avais déjà pas fait énormément de sport auparavant, j’ai préféré recharger totalement les batteries, physiquement comme mentalement”. Avant de repartir sur un nouveau cycle. “J’ai repris la muscu pour essayer, notamment, de consolider mon dos. Pour le reste, les dernières séances sur le vélo se sont bien passées”. Désormais, il ne lui reste plus qu’à espérer être à 100% de ses moyens en 2020. “Forcément, j’ai peur que ça revienne. Mais je me dis que c’est derrière moi. Il faut repartir de l’avant. Si je suis en bonne santé, je peux espérer de belles choses car je sais que j’ai le niveau”.