Thibaut Pinot a bouclé sa première course de la saison. 7e du Tour de La Provence, le leader de la Groupama-FDJ a le sentiment d’être à sa place à l’issue de cette épreuve de reprise. “Je suis battu par plus fort. J’ai donné le maximum. Je n’ai pas de regrets à avoir, contrairement à l’an dernier. J’espérais faire mieux, mais il faut prendre son mal en patience. Ça va revenir”, explique-t-il à DirectVelo à l’issue de la 4e étape.

Au cours de son retour à la compétition, le grimpeur franc-comtois n’est pas parvenu à contester la victoire finale à Nairo Quintana (Arkéa-Samsic), impérial sur les rampes du Ventoux, ce samedi. En dépit de ce revers, Thibaut Pinot tient à relativiser. “Bien que le résultat ne soit pas forcément là, il faut savoir être patient. Ce n’est pas mon point fort, mais ça va revenir tout doucement. Mes objectifs sont en mars avec Paris-Nice et le Tour de Catalogne. Il ne faut pas que je m’affole et que je reste calme”, lâche-t-il.

« DIFFICILE DE SAVOIR »

Le coureur de 29 ans tient à se concentrer sur le positif. Grâce à ce Tour de La Provence, il a pu épingler un dossard pour la première fois depuis son abandon sur le dernier Tour de France. “Ça m’a fait du bien. J’en avais besoin. Il n’y a rien qui remplace la course. Aucun entraînement ne remplace la course. Je pense que le meilleur entraînement, c’était de venir ici”, reprend celui qui a même tenté sa chance dans le final de cette dernière étape. En vain. S’est-il rassuré vis-à-vis de ses sensations ? “C’est difficile de savoir. C’était une étape dure, mais pas pour les grimpeurs. Les sensations étaient bonnes aujourd’hui, mais je ferai un nouveau bilan après le Tour du Haut-Var”.

À l’occasion de cette course à étapes, il aura l’opportunité de se tester une nouvelle fois. “Mon ambition sera de faire du mieux possible. Je vais retrouver des grands leaders avec Richie Porte ou Quintana qui sera encore là. Ça sera bien de se jauger face à eux. Ça sera un test. Même en février, chaque course est importante. L’objectif est de monter en pression jusqu’à Paris-Nice”, conclut-il.