Clara Copponi et Marie Le Net félicitées par les Australiennes

Crédit photo DirectVelo

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Vendredi, la journée de Clara Copponi sera longue. Après la poursuite par équipes (lire ici), la sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope va s'attabler au plat de résistance de sa semaine : l'Omnium.

Cet hiver lui a permis de prendre ses marques en Coupe du Monde. "Elle se rapproche des meilleures", observe Steven Henry. Clara Copponi s'est classée 7e à Milton en janvier et 5e à Minsk pour la première manche de la Coupe du Monde en novembre. "L'objectif, c'est un Top 5-6 à Berlin. C'est une épreuve aléatoire. C'est une grosse cote mais on travaille pour l'avenir avec elle", ajoute l'entraîneur national.

« JE DÉTESTE LA TEMPO »

Le premier des aléas dans ces quatre courses en peloton est la chute. La Provençale n'est pas passée à travers de celle du scratch à Brisbane. "Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur mais en revoyant les images, je me suis dit « ah ouais !... »", dit-elle à DirectVelo.  Parmi les quatre courses au menu, elle n'en préfère aucune mais elle "déteste la Tempo. A Milton, j'ai fait n'importe quoi (18e, NDLR). On ne sait jamais comment ça va se courir". En revanche, la course aux points figure parmi ses points forts. A Minsk, elle lui a permis de remonter trois places.

Après l'Omnium, elle pourra déguster en dessert la course à l'Américaine, samedi après-midi. Clara Copponi sera associée à Marie Le Net avec qui elle a décroché deux podiums en Coupe du Monde cette saison, à Minsk et à Brisbane. "A Minsk, nous avons pris nos marques pour voir ce qui nous convenait le mieux. Nous sommes vraiment complémentaires. Clara a l'explosivité que je n'ai pas. C'est elle qui va plus attaquer pour faire le trou direct et ensuite je serai là pour augmenter l'écart", indique la Bretonne à DirectVelo. "J'ai plus tendance à crier « allez Marie ! »", ajoute sa coéquipière.

« LE DROIT DE RÊVER »

Les Françaises veulent se donner "le droit de rêver. Nous avions rêvé avant les manches de Coupe du Monde et nous avions réussi. Ce n'est pas que de la chance car on travaille tellement... Pour le Championnat du Monde, on a un rêve de médaille", avoue Clara Copponi. Leur entraîneur veut croire aussi à des circonstances favorables. "Il y a trois-quatre équipes qui se dégagent et on arrive juste derrière. Donc on ne sait jamais, si tout se goupille bien, on peut espérer un Top 5 et pourquoi pas mieux..."

La paire française devra faire la course pour forcer le destin. "C'est à nous de créer le moment clef où la course va se jouer. Tout peut arriver sur une Américaine. A Brisbane, Annette Edmonson, l'Australienne, nous a dit « Belle course, vous avez rendu la course dure ! », ça prouve qu'on a progressé. Même si on n'a que 20 et 21 ans, nous sommes déjà bien ancrées dans la discipline", conclut Clara Copponi. 

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