Pour la première fois depuis 2013 à Minsk, la Belgique repart d'un Championnat du Monde sans aucune médaille. Les deux paires d'Américaine ne sont passées loin de ramener une breloque mais sans succès. "C'est une année olympique. Les pays sont au top niveau. Nous sommes à notre place", admet le sélectionneur Peter Pieters à DirectVelo. Toutefois, l'espoir reste de mise à Tokyo. “La différence est minime entre la 2e et la 6e place. Nous sommes dans le match et nous pouvons aller à Tokyo avec de réelles ambitions.”

Le sélectionneur n'est pas surpris par l'échec de Nicky Degrendele qui n'a pas réussi à faire une “remontada” au keirin. La Belge a terminé 11e du tournoi. “C'était une mission difficile de devenir Championne du Monde. Une saison dure 12 mois et tu dois être concentrée pendant 12 mois. Les meilleurs sont appliqués jour et nuit avec leur sport et ce n'est pas son cas. Elle n'a pas eu beaucoup de chance, mais elle doit se poser des questions.”

LA SATISFACTION FABIO VAN DEN BOSSCHE

L'une des satisfactions de ce Mondial est Fabio Van Den Bossche. Si le coureur de Sport Vlaanderen-Baloise a décroché le plus mauvais résultat chiffré (15e de l'omnium – en remplaçant en dernière minute Lindsay De Vylder), sa prestation a séduit. “J'ai été charmé par son attitude, son comportement et sa technique. Il a la bonne mentalité. Il vit sereinement pour son sport. C'est un des points positifs de la semaine”, remarque le directeur technique Frederik Broché sur le webmagazine de Belgian Cycling.

Au niveau de la poursuite par équipes, le projet chez les hommes et les femmes doit être de nouveau défini. Jolien D'Hoore et Kenny De Ketele ne prolongeront pas l'aventure. Sasha Weemaes a arrêté la piste. “Nous avons besoin de sang frais. Chez les filles, le vivier est restreint, on le voit aussi sur la route. Mais surtout : nous avons besoin d'une vision : que voulons-nous faire dans le futur? Il faudra procéder à une évaluation après Tokyo".