Lourdement tombé sur le Trophée de l’Essor, le 9 février dernier, Louis Barré souffrait de multiples fractures (lire ici). Encore touché au genou, il fréquente l’hôpital de Nantes depuis un mois pour entamer sa rééducation. “Ca va mieux, ca s’améliore avec le temps. Je progresse notamment au niveau de la rotule pour bien plier. Mais c’est très long”, déplore-t-il.

Le moral semble suivre malgré la frustration. “Je ne déprime pas, même si je suis embêté. Je voulais beaucoup gagner cette année, et là ça me retarde et me fait louper toute la première partie de saison, c’est dommage, regrette le sociétaire de l’UC Nantes Atlantique. Mais ça pourrait être pire et je ne peux rien y faire, alors je garde le moral pour me concentrer sur la rééducation”.

UN TRAVAIL DE PLUSIEURS MOIS

Un chemin vers la victoire qu’il avait trouvé dès son entame de saison, en levant les bras sur la Ronde du Pays Basque (lire ici). 24 heures plus tard, c’est un tout autre avenir qui attendait Louis Barré. “Je n’ai aucun souvenir de la chute. Je me souviens être en train de remonter les sprinteurs à deux kilomètres de l’arrivée. Et après je crois que quelqu’un m’a foncé dedans et c’est tout”, se rappelle-t-il vaguement.

Une chute qui oblige maintenant le coureur de 19 ans à un arrêt de plusieurs mois. “J’aimerais revenir à la compétition fin mai. Mais chaque cas est différent, donc les docteurs ne peuvent pas me donner de date”. Le retour sur le vélo sera déterminé par les facultés à retrouver la pleine possession de sa rotule “Il faut solidifier l’os. Actuellement, j’ai deux broches et un cerclage dans le genou. Lorsqu’on m’enlèvera le matériel, je pourrai envisager de remonter sur le vélo”. Patience, donc.