Giacomo Garavaglia ne sera pas venu au Tour de l’Ain pour rien. “C’est sûrement la plus grosse course que j’aurai la chance de disputer cette année et je voulais vraiment en profiter pour me faire plaisir et tenter de faire un résultat”, résume-t-il auprès de DirectVelo. L’Italien a réalisé une belle performance le premier jour en résistant à l’attaque de Primoz Roglic dans la dernière ascension pour finalement aller chercher la 6e place sur la ligne d’arrivée, à Ceyzériat (voir classements). “J’étais plus ou moins surpris de ce résultat. Disons que j’avais vraiment bien travaillé et que je me sentais aussi bien physiquement que mentalement en arrivant sur la course. J’avais de super sensations lors du dernier stage de préparation. Mais de là à faire un Top 10 ici, ce n’était pas écrit. Quand j’ai vu le nom des coureurs sur la liste des partants, ça m’a surmotivé”.

Dans les deux derniers kilomètres de l’étape, Giacomo Garavaglia promet qu’il “ne pensait plus à rien”. Heureux de décrocher un accessit, il a tout de même le sentiment qu’il aurait pu faire encore mieux. “C’est 50-50. D’un côté, je peux me dire que c’est déjà beau mais de l’autre, je sais que si le coureur de B&B Hôtels-Vital Concept n’avait pas coupé son effort juste devant moi, et que je n’avais pas eu à faire l’effort pour boucher le trou, j’aurais peut-être eu plus de punch pour aller chercher un meilleur résultat sur la ligne”. Mais il n’avait “plus les jambes” dans les cent derniers mètres.

Le coureur de la formation Kometa Xtra vit, à 24 ans, une saison importante dans sa carrière. Après avoir quasi exclusivement couru sur les routes transalpines jusqu’en 2019, il a choisi de quitter l’Italie pour rejoindre la Conti espagnole. “J’avais besoin de changer et de passer un cap. Je voulais découvrir de nouvelles courses et c’est une belle opportunité qui m’a été offerte”. Son objectif principal de la fin de saison sera le Championnat d’Italie, fin août, puis le Tour de Hongrie, la semaine suivante. “Avec la confiance accumulée dans l’Ain, je peux espérer de belles choses pour la suite”, conclut le Lombard, résident de Magenta, près de Milan, qui dit se considérer comme un puncheur mais a “encore besoin de se découvrir pleinement”.