Mathieu Pellegrin : « Je le saurai pour la prochaine fois »
Mathieu Pellegrin n’est pas passé loin. Le sociétaire du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com a terminé sur le podium ce dimanche du Grand Prix d’Is-sur-Tille (voir classement). “Il y a un peu de déception. C’est une course du club. On était en nombre au départ. On avait à cœur de bien courir et de mettre au fond. Depuis la reprise, on est bien en forme. Julien (Souton) a fait 2e, Olivier (Leroy) 3e et moi 4e. On tourne autour“, déclare-t-il au micro de DirectVelo.
En fin de la course, le coureur de 24 ans s’est retrouvé dans le premier peloton avec Julien Souton, Nicolas Debeaumarché et Olivier Leroy. “On était les trois-quatre gars protégés“. Ses coéquipiers ont misé sur lui. “Ils m’ont fait confiance. Les collègues ne se sentaient pas bien“. Il souhaitait absolument virer en 2e position dans le dernier virage. “J’ai demandé à Nicolas et Julien de me faire tourner 2e dans la roue de Nicolas. J’étais persuadé que c’était la bonne solution. Ils font un boulot incroyable. Ils ont roulé deux bornes côte à côte avec le Villefranche Beaujolais. On arrive à prendre le dessus. Nicolas tourne 1er, je suis derrière lui. C’était super“.
Mais il se rend alors compte qu’il a dans sa roue Kévin Boyer (VC Villefranche Beaujolais). “C’est un des plus rapides“. Dans le plan imaginé, son coéquipier Olivier Leroy aurait dû être derrière lui afin de faire la cassure. “Mais il n’avait pas les jambes. Il était un peu cuit, il nous l’a dit directement“. Mathieu Pellegrin marque alors un temps d’arrêt qui lui sera préjudiciable. “Je n’aurais pas dû car du coup Steve Chainel et Axel Zingle arrivent lancés. Ils nous débordent complètement. Le temps qu’on reprenne de la vitesse, c’était fichu. C’est comme ça, j’ai commis une petite erreur tactique. Je le saurai pour la prochaine fois“, confie celui qui va courir ce mardi en Normandie au Grand Prix de la Saint-Laurent à Montpinchon. “Ensuite, il y aura le championnat régional. Puis, il y aura la sélection pour le Championnat de France. Pas mal de gars marchent, on est six ou sept pour cinq places, mais je me prépare comme si j’allais y aller“.