CC Etupes : Jim Brown prend rendez-vous pour l’avenir

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Jim Brown n’est pas passé loin de son premier gros coup sur les routes françaises. Ce samedi, le Britannique a terminé 2e de la troisième étape des 4 jours des As-en-Provence (Élite Nationale). Battu au sprint par l’Espagnol Marc Brustenga, l’Espoir 2 se disait satisfait après la ligne. “Je ne suis pas vraiment déçu. On a bien travaillé sur les deux premières heures de course en suivant toutes les offensives des coureurs de Villefranche, en protection de notre leader Lucas (Papillon). Puis sur la deuxième partie de course, j’ai eu un problème mécanique et j’ai dû changer de machine. Sur le sprint, c’était vraiment compliqué car ça frottait beaucoup”, racontait-il pour DirectVelo dans la zone d’arrivée (voir classements). “Comme c’était une étape assez facile en terme de relief, il y avait encore beaucoup de mecs assez frais dans le dernier kilomètre pour jouer le sprint”.

DÉJÀ PROMETTEUR SUR LE TOUR DE L’AVENIR

Il admet tout de même avoir commis une petite erreur. “Je pense avoir pratiquement tout bien fait, hormis dans les cent derniers mètres. J’ai mal pris le dernier dos d’âne et ça m’a bien cassé la vitesse et à ce moment-là, Marc Brustenga est passé à toute allure. Il est vraiment fort en ce moment, bravo à lui. J’avais déjà gagné le sprint du peloton le premier jour, donc je confirme que je marche bien ici. Par contre, on n’aura certainement pas de sprint demain (dimanche) alors maintenant, je vais bosser à fond pour Lucas et rien d’autre”, précise-t-il en évoquant l’étape vallonnée de Salon-de-Provence.

Directeur sportif du jeune britannique, Boris Zimine décrit son coureur comme quelqu’un de “super gentil, peut-être même un peu trop pour un sprinteur d’ailleurs”. Doté d’une belle pointe de vitesse, il avait notamment remporté le sprint du peloton lors de la 4e étape du Tour de l’Avenir 2019, à Espalion. “Il est capable de faire de gros sprints mais pour le moment, il a encore du mal à s’adapter à la façon de courir en France. Je pense qu’il sera rapidement performant sur les épreuves de Classe 2 car les schémas stéréotypés lui conviennent bien”. En revanche, Jim Brown ne semble pas encore très à l’aise lors des courses de mouvements, à l’image des 4 jours des As-en-Provence, justement. “Quand il faut être offensif sur des courses mouvementées, et qu’il faut lever le cul de la selle, il a encore du mal à comprendre, et à rester concentré pendant 150 bornes. C’est son seul défaut mais les qualités physiques, il les a”.

À L’IMAGE D’UN GROUPE QUI DOIT ENCORE GRANDIR

Le premier intéressé se dit en tout cas ravi de son expérience en France, lui qui a rejoint le club de N1 franc-comtois l’hiver dernier. “C’est un gros challenge pour moi. Je suis très content de la façon dont ça se passe. Malheureusement, la seule course que j’ai gagnée cette année, c’était en Angleterre. Je n’ai pas pu gagner en France avec le maillot du club mais j’espère que ça finira par arriver”, développe celui qui réside à Besançon avec Clément Braz Alfonso, et non loin de Yaël Joalland. “Clément parle très bien anglais, ça aide. Mais bon, j’apprends quand même le français (rires). Je partais de loin mais je progresse”.

En fin de saison, Jim Brown visera Nantes-Segré et Paris-Tours Espoirs. Mais à plus long terme, c’est sur de nombreux terrains qu’il espère briller. Boris Zimine a les mêmes espoirs pour son coureur, comme pour l’ensemble de ses troupes. “On a un groupe très jeune et l’idée est qu’ils grandissent avec nous. On espère avoir une très grosse équipe l’année prochaine, voire d’ici deux ans”.

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