Joshua Dubau était bien parti ce dimanche à Overijse pour un troisième Top 20 cette saison en Coupe du Monde. “J’ai pris un départ correct. Je me suis assez vite retrouvé dans les 15-20 premiers. Je suis remonté et j’ai dû atterrir à la 11-12e place. Puis, j’ai commis quelques erreurs sur un tour et j’ai reculé. J’ai commencé à vouloir en remettre à trois tours de l’arrivée où j’étais aux alentours de la 17e place“, déclare à DirectVelo le sociétaire du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys.

Mais une minute avant le passage sur la ligne d’arrivée, le coureur de 24 ans casse son dérailleur. “J’avais le vélo sur l’épaule jusqu’à la ligne, puis j’ai effectué toute la montée sur route en courant. Le temps d’arriver au poste de dépannage, j’ai perdu beaucoup de places et de temps. J’ai juste pu changer de vélo et finir ce tour. Je me suis fait sortir juste avant le dernier tour (voir classement)“. Il se montre néanmoins rassuré par rapport à ses sensations. “Même si ce n’était pas de la folie, ça allait bien. Avec la boue, c’était assez atypique avec pas mal de parties pédestres. C’est dommage d’avoir eu ce problème. Il n’y a rien d’affolant pour la semaine à venir“.

« UN TOP 20, CE SERAIT DÉJÀ BIEN »

Le week-end précédent, le vice-Champion de France a vécu une course compliquée au Zilvermeercross de Mol. “J’ai fait des erreurs de gonflage et ma position n’était pas bien réglée. On a rechangé ça. Sur les parties sablonneuses, ça n’allait pas. Je perdais beaucoup de vitesse“. Les jours précédents, il avait effectué un stage avec l’Équipe de France de cyclo-cross à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée). “Il y a un gros niveau avec les meilleurs Français. Ça créait une bonne émulation. En plus, il y avait Arnaud Jouffroy qui a été le meilleur cyclocrossman français sur le sable. Il était parfait pour nous donner les petits conseils et les choses qui nous manquent. Ça demande un peu de temps à mettre en application, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Si on arrive à retenir deux-trois choses, ça ne peut que faire évoluer dans le bon sens“.

Ces derniers jours, comme le reste de l’hiver, le Marnais s’est rendu dans la forêt de Châlons-sur-Vesle où il y a deux passages dans le sable. “Elle s’appelle « la sablière », c’est naturel. Il y a de la montée et du plat, on a ce qu’il faut pour travailler même si ce n’est pas comme à côté de la mer. J’y allais déjà les hivers précédents. Plus on se rapproche du Mondial, plus j’axe mes entraînements là-dessus“. Il y retournera cette semaine. “On va refaire du spécifique et refinaliser un peu le côté intensif“. Quel sera son objectif à Ostende dimanche prochain pour son deuxième Championnat du Monde chez les Élites ? “Un Top 20, ce serait déjà bien. Il ne faut pas non plus que je me focalise trop là-dessus. Il y a des adversaires plus spécialisés dans le sable, c’est un circuit très atypique qui n’est pas forcément à mon avantage. Je ne veux pas me mettre un objectif trop élevé. Je ne mets pas de barrières non plus…si j'arrive à faire mieux…“.