Thomas Devaux domine « un plateau assez relevé »

Crédit photo Alizée Quéré

Crédit photo Alizée Quéré

Cette fois-ci Thomas Devaux a mis la balle au fond et conclu sa course par une victoire. Le coureur de Charvieu-Chavagneux IC s'est imposé à l'arrivée du Grand Prix de Pouillenay en ce Lundi de Pâques (voir le classement). C'est sa première victoire de la saison et même son premier succès depuis 2018. C'était déjà dans une course Toutes catégories, au Grand Prix de Goviller. Mais ce bouquet a un autre parfum. "C’est ma première victoire sur une course avec un plateau assez relevé, 200 coureurs au départ et avec plusieurs N1. C'est important pour moi", analyse-t-il pour DirectVelo.

Sur le circuit de Côte d'Or tout près d'où leur directeur sportif Hugues Thomas a passé son enfance , les coureurs au maillot rose et noir ne se sont jamais fait piéger. "On avait déjà Giacomo (Ballabio, NDLR) dans le premier grand groupe qui est sorti et l’objectif était de toujours avoir quelqu’un dans chaque coup. J’ai eu la chance d’être cette personne dans ce coup-là". Cette bonne échappée de neuf coureurs, au début, sort à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée. Le 5e de la Pelousey Classic ne panique pas quand l'échappée se décante dans la dernière ascension. "Emile Brenans a attaqué dans la bosse et je ne me suis pas affolé. Je savais que j’allais pouvoir rentrer après donc j’ai pris quelques secondes de retard et ça s’est regroupé. On était six et on a bien tourné. Ça a commencé à s’attaquer à environ 5 kilomètres de l’arrivée. J’ai essayé de faire le kilomètre parce que ma pointe de vitesse n’est pas très élevée. Ça n’a pas marché et on m’a contré".  Mais le profil de l'arrivée ne le désavantage pas. "L’arrivée en faux-plat descendant avec le vent dans le dos m’a avantagé avec mon gabarit assez imposant. Tout le monde était sur la réserve et c’est à moi qu’il en restait le plus, je pense. Je suis revenu de l’arrière et j’ai réussi à tous les dépasser".

Cette victoire récompense aussi la bonne dynamique du coureur de 24 ans. "Je ne suis pas passé loin de la victoire au Poinçonnet-Limoges il y a quelques semaines mais j’ai eu un petit souci (lire ici), rappelle le 9e du Grand Prix de Saint-Etienne Loire, en Coupe de France N1. J’espère que je pourrai remettre ça sur des courses à niveau plus élevé encore". En effet, l'ancien coureur d'Akros-Excelsior-Thömus pense toujours aux compétitions à venir malgré le contexte difficile. "Je pense que je vais me concentrer sur le Tour de Saône-et-Loire (prévu du 22 au 25 avril, NDLR) qui pourrait bien me convenir. Ça peut être important pour moi et pour l’équipe de conserver une bonne place au classement général de la Coupe de France (6e, NDLR). L'Alpes Isère Tour sera aussi un des principaux objectifs des semaines à venir. Sur les courses Classe 2, on peut se faire plus facilement repérer pour passer à l’échelon supérieur". Avant cela, il pourra courir en Suisse en fin de semaine pour le Grand Prix de l'Echappée à Martigny. "Ensuite, nous irons repérer le Tour de Saône-et-Loire dans son intégralité", annonce-t-il.

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