Ronde du Porhoët : Les réactions
Axel Zingle (CC Etupes) a remporté, ce samedi, la 18e édition de la Ronde du Porhoët (Elite Nationale), disputée à Saint-Malo-des-Trois-Fontaines (Morbihan) sur une distance de 151,2 kilomètres. Il a devancé Antoine Devanne (Vendée U) et Kévin Le Cunff (Dunkerque Grand Littoral-Cofidis). Axel Zingle succède à Maxime Renault (WB-Fybolia Locminé) au palmarès (voir classement). Aller à la réaction de : « C’est toujours moins bien de n’avoir personne devant (après la chute de son coéquipier Simon Verger qui était dans l’échappée, NDLR). Mais avec le vent de face, on a vu que le peloton décidait si l’échappée pouvait aller au bout ou pas, donc ça n’a pas changé tant de choses que ça. « Je n’étais pas désigné pour gagner la course. J’avais comme objectif d’aider l’équipe au maximum pour qu’elle puisse gagner. J’ai essayé au début d’aller dans l’échappée, j’ai réussi. Ce n’était pas par hasard, il y avait déjà deux mecs devant. Je suis parti derrière eux dans la montée après la ligne d’arrivée. On a tout de suite essayé de faire le trou. Il restait beaucoup de tours. On savait que ça ne servait à rien de se mettre à fond tout de suite. En étant dans le groupe de tête, ça a permis à mes coéquipiers de ne pas rouler derrière et d'avoir juste à accompagner les coups. Au final, on a fait une bonne partie de la course à l’avant. On était cinq, puis il y a eu la chute de Simon Verger (VC Pays de Loudéac). C’est toujours mieux quand on est un mec en plus. Les relais reviennent moins vite. C’est comme ça. Je ne pense pas que ça aurait changé grand-chose. Ça fait en tout cas plaisir d’être devant ». « Je n’étais pas spécialement désigné pour faire la première partie de course. Arrivé au bout de deux-trois tours, il commençait à y avoir quelques cassures. Certains gars commençaient à accuser le coup car le départ a été assez rapide. J’ai bien senti le coup. Je me suis dit pourquoi pas. C’est toujours mieux sur un circuit comme ça de passer la journée devant que dans un peloton, d’autant plus que je favorisais un sprint massif. Je servais d’appui pour l’équipe.
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Ensuite, on a manqué de réussite parce qu’on était bien placés. On était trois à pouvoir y aller. Un coureur a failli tomber quand ça sort en haut de la bosse et on était dans la roue. Du coup, on est bloqués par lui. On a essayé de réagir : j’y suis allé une première fois dans la bosse et je me suis retrouvé seul derrière l’échappée. Personne ne pouvait vraiment m’aider. Quand je suis sorti après avec un petit groupe, je me suis encore retrouvé seul avec vent de face donc c’était impossible de rentrer seul. C’était pareil au dernier tour. J’ai tenté et j’en ai mis une dans la bosse mais c’était trop dur. Quand Johan Le Bon est devant, on sait que si on n’est pas dans la roue tout de suite après c’est vraiment compliqué. On n’avait donc personne devant.
Le sprint était compliqué. On a essayé de bien se placer mais on ne jouait pas la gagne. Même si c’est bien revenu, on savait que ça ne serait pas suffisant. Il y en a un qui a craqué et qui a lancé le sprint de très loin donc derrière même si on lançait tôt, ça aurait été dur de revenir. On fait une placette alors qu’aujourd’hui (samedi), on avait les moyens de faire beaucoup mieux. C’est dommage ».
Tout le monde passait ses relais. Il y avait une bonne entente. C’était un circuit assez usant, certains accusaient un peu le coup à la fin. C’est dommage que Simon Verger (VC Pays de Loudéac) soit tombé lors d’un petit moment d’inattention. On était tous contents de passer la journée devant même si on s’est fait reprendre. On a fait en sorte de se partager les grimpeurs et les points chauds ».