Anthony Baudis, le bon élève de Charvieu-Chavagneux IC

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Tout juste débarqué en N1, Anthony Baudis apparaît de plus en plus régulièrement dans le haut des classements. 12e de la première épreuve du Trophée Maxime Médérel puis 10e du Grand Prix de Bourg-de-Péage, le pensionnaire de Charvieu-Chavagneux IC a pris lundi dernier la 11e place du Circuit Boussaquin. Ces résultats traduisent un changement de cap réussi pour le coureur licencié l’an dernier, en N3, au Grenoble Métropole Cyclisme 38 après plusieurs saisons au Chambéry CC.

Au moment de faire le bilan de cette nouvelle expérience, Anthony Baudis est catégorique : le positif l’emporte. "Je ne m’attendais pas à faire des places comme ça sur des Élite ou des Toutes Catégories, apprécie-t-il auprès de DirectVelo. C’est la première année où je fais majoritairement du vélo. Je n’avais pas d'attente. Je voulais apprendre”. Quant aux axes d’améliorations pour le futur, le coureur de 21 ans n’hésite pas longtemps. “Je suis plutôt explosif. J’aime quand ça relance sans arrêt. Par contre, je peux progresser sur tous les efforts longs comme le seuil. C’est mon point faible. Sur la tactique, j’ai aussi beaucoup à apprendre”.

« JE N'AVAIS PAS VRAIMENT D'ENTRAÎNEUR »

Mais pour apprendre, il faut étudier. De ce côté-là, le natif de Chambéry (Savoie) a fait peau neuve. “Jusqu’à l’année dernière, je n’avais pas vraiment d’entraîneur. Je n’avais ni capteur de puissance, ni capteur cardiaque. C’était au plaisir et à la sensation”. Et cet hiver marquait donc la transition vers un travail d’entraînement bien différent. “C’est Paul Sauvage qui m’entraîne maintenant. Je n’avais jamais fait de seuil avant cet hiver et je ne savais même pas ce que c’était”. Même si la variété et la charge d’entraînement ont augmenté, le plaisir demeure. “Les exercices sont diversifiés. Je ne me lasse pas. C’est différent tous les jours et ça me permet de garder une part de plaisir. Enfin… ce n’est pas une partie de plaisir tous les jours non plus hein !”, plaisante-t-il.

Si ce nouveau rythme de vie plaît au coureur installé à Pontcharra (Isère), c’est aussi qu’il lui permet de revoir ses ambitions à la hausse. “J’aimerais prendre plus confiance en moi et faire un bon résultat mais je n’ai pas de course en tête. Au début de la saison, je voulais juste aider l’équipe et ne pas trop subir les courses. Au fil des week-ends, je me sens bien donc les ambitions évoluent forcément”. Ce week-end, il se dirigera vers le Doubs pour le Prix du Saugeais avant de partir en stage d’altitude dans les Alpes. Rien ne presse donc pour Anthony Baudis qui envisage un retour à la compétition à la fin du mois de mai. “Je ne me dis pas non plus que je dois gagner une course tout de suite. Je ne me mets pas du tout de pression par rapport à ça. L’objectif est de faire de bons mois de juin et juillet”. 

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