Presque deux ans d’arrêt forcé pour Guillaume Broudeur

Crédit photo William Cannarella

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C’était il y a deux ans, sur le Championnat de France Juniors. Médaillé de bronze à la surprise générale, Guillaume Broudeur pouvait rêver plus grand pour son arrivée chez les Espoirs, l’année suivante (lire ici). Mais depuis, le rêve s’est transformé en cauchemar. Un cauchemar qui semble s’éterniser pour le sociétaire de l’UC Monaco. “Je n’ai pas couru depuis mars 2020. Le premier confinement a marqué l’arrêt des compétitions pour moi et je n’ai toujours pas repris depuis”. La raison ? Une blessure particulièrement handicapante. “J’ai commencé à ressentir une douleur à la hanche gauche et ça s’est empiré. C’est comme un frottement qui a, au fur et à mesure, rendu impossible ma pratique du vélo. Les médecins ont mis longtemps à voir quel était le problème”.

Ainsi, pendant près d’un an, il a tenté différentes solutions pour se rétablir, jusqu’à finalement opter pour l’opération, en mars dernier, près d’un an après les premières douleurs. Comble de malchance, le même scénario s’est reproduit côté droit, un peu plus tard. Le résident d’Antibes (Alpes-Maritimes) va donc devoir, une nouvelle fois, passer par la case opération en juin prochain. “Ma rééducation de la jambe gauche se passe bien. Je marche. Mais il va falloir remettre ça de l’autre côté”, souffle-t-il auprès de DirectVelo, tout en tâchant de relativiser. “J’essaie de me dire que le plus dur est fait. Il y en a plus derrière que devant”.

« JE ME SUIS POSÉ PLEIN DE QUESTIONS »

À l’origine de ces lourds problèmes physiques, “sans doute une histoire de génétique dès la naissance, quelque chose qui s’est développé au fil du temps”, développe le sociétaire de l’UC Monaco. Alors qu’il n’a pas couru depuis déjà quatorze mois, il se pourrait bien que Guillaume Broudeur soit contraint d’attendre jusqu’en 2022 pour retrouver la compétition. “Je peux sans doute faire une croix sur la totalité de la saison 2021. Le temps d’être opéré début juin, puis de reprendre le home trainer, ensuite les vraies sorties, et enfin de retrouver une bonne condition pour courir… Même pour septembre ou octobre, ça me semble compliqué”.

Dans ces conditions, l’Azuréen n’a-t-il pas envisagé de tout arrêter ? “Je me suis posé plein de questions. J’ai eu le temps de réfléchir. Je me suis demandé s’il fallait arrêter, mais j’espère quand même reprendre car ça me manque pas mal. Le vrai problème, c’est de ne pas savoir quel sera mon niveau après deux ans ou presque sans compétitions. Ce sera très particulier. Mais chaque chose en son temps. Je serais déjà content de reprendre”. En attendant, il tente de prendre son mal en patience via ses études, lui qui est en BTS Commercial. “L’année a été longue et compliquée. Je passe mon temps à la maison, je ne peux pas faire de sport hormis un peu de nage. Mais je m’accroche”.

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