Jan Christen : « Une des courses les plus importantes »

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

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La première journée de l’Ain Bugey Valromey Tour a été pleine de rebondissements. Comme au départ de la course, où en raison de travaux, l’étape s’est retrouvée neutralisée durant les 23 premiers kilomètres. Les choses sérieuses ont ensuite commencé. D’abord dans la plus grosse difficulté de la journée, où ils n’étaient qu’une grosse dizaine aux avant-postes. Puis Thomas Tachot (AG2R Citroën U19) est ressorti de ce groupe, avant d’être suivi par Jan Christen. "On misait sur un sprint groupé. Mais je me sentais très bien dans les ascensions. J'ai vu un coureur d'AG2R devant donc j'ai essayé de le rejoindre, et j’ai eu raison", sourit-il.

Voilà alors le binôme parti dans un baroud d’une quinzaine de kilomètres. Une épopée récompensée. "On s'est joué la gagne au sprint en un contre un. J'ai pris des risques en ne misant que sur le sprint mais ça a été", se réjouit Jan Christen. Car comme il est de mise ces derniers temps, c’est le Suisse qui bat le Français (voir classement). "C'est génial de gagner ici pour ma première fois, en tant que Junior 1. J'espère qu'on va pouvoir se concentrer sur le maillot demain (dimanche) avec l'équipe, pour le défendre jusqu'au bout". Mais il faudra tenir durant quatre étapes.

« J’AIME LA MONTAGNE »

La journée n’a pourtant pas été parfaite pour Jan Christen, qui a connu quelques problèmes. "Au début, les jambes n'étaient pas si bonnes. J'avais besoin de changer de vélo après 50 kilomètres à cause d'une crevaison. Et j'ai fait les 70 derniers kilomètres avec un seul bidon. Mais c'était suffisant pour gagner". Le coureur originaire de Gippingen joue gros sur cette course Juniors internationale. "C'est une des courses les plus importantes de ma saison, précise-t-il. L’objectif est de garder le maillot jaune jusqu’au bout, maintenant je suis déjà focalisé sur demain (dimanche)".

Avec son profil plutôt typé grimpeur, le Suisse aura une carte à jouer lorsque la route s’élèvera. "J'aime la montagne. À Gippingen, chez moi, nous n'avons pas vraiment de grandes montagnes, mais je suis bon dans ce domaine quand même", rigole-t-il. Mais il n’y a pas que la haute montagne qui fait les yeux doux à Jan Christen. Son regard est aussi tourné vers la Belgique. "Je vise les Mondiaux en Flandres, le parcours de classicman me convient". Mais d’abord, il y a quelques montées à dompter dans l’Ain.

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