Hugo Hofstetter a « juste pu suivre »
Deuxième derrière Dylan Groenewegen, Hugo Hofstetter est satisfait de sa première journée du Tour de Wallonie (2.Pro). Le sprinteur français n'a pas été en mesure de déborder le Néerlandais dans les derniers mètres de l'étape, mais parvient à relativiser. "Je me suis bien faufilé, j’ai essayé de rester au maximum dans la roue de Dylan (Groenewegen, NDLR). Il a vu l'ouverture et j’ai juste pu suivre. C’est un super sprinteur, on le connait tous. Au vu du sprint, et parce qu’il est plus lourd que moi, c’est sûr qu'il a l’avantage", constate auprès de DirectVelo le sociétaire d'Israel Start-Up Nation, dont le placement fut essentiel. "Il y avait une montée à un kilomètre et demi de l’arrivée, et après ça descendait tout le temps. Je savais donc que le plus important était d’être placé à ce moment là. Norman Vahtra l’a super bien fait en haut de la bosse. Pour la descente, je savais gérer tout seul".
« J'AVAIS DE SUPER SENSATIONS, ET ÇA SE CONFIRME AVEC LE SPRINT »
Le sprinteur a senti, au fil de la journée, que ses jambes pouvaient lui permettre de prétendre à un résultat. "Je sentais qu’aux moments des accélérations, j’avais de super sensations et ça se confirme avec le sprint. Je suis content". Cette étape d'ouverture ne fut toutefois pas de tout repos. "C’était assez dur. Il y aurait dû y avoir un tempo et en fait, ça a toujours roulé près de l’échappée. Donc, ça a beaucoup relancé tout au long de la course". En effet, l'écart n'a jamais dépassé les deux minutes. Un scénario qu'il a du mal à expliquer. "Il y avait beaucoup de sprinteurs et peu d’équipes qui voulaient rouler finalement. Les Deceuninck-Quick Step n’ont pas envie de chasser seuls. L’échappée voulait peut-être jouer aussi. Souvent, ça se passe comme ça quand ils prévoient d’accélérer plus tard et de relancer la course", pense-t-il.
« IL FAUT QUE JE SAISISSE LES OPPORTUNITÉS »
Hugo Hofstetter est content de cette deuxième place, surtout au vu du nombre d'hommes rapides présents. "Je suis là pour faire des résultats. Donc, j’espère toujours en faire. Vu le plateau c’est toujours compliqué donc ça s’est bien passé aujourd’hui. J’ai à cœur de bien faire". Le coureur de 27 ans démontre qu'il aimerait avoir plus de possibilités de jouer sa propre carte, à l'avenir. "Je n’ai pas eu beaucoup d’ouvertures cette année et quand j’en ai eu, j’ai dû rouler pour d’autres. Comme pour André (Greipel, NDLR), par exemple. Il faut que je saisisse les opportunités. Je pensais en avoir cette année. J’ai quand même gagné Le Samyn en 2020 et sur le Tour de France, j’avais fait cinq Top 10. Cette année, j’ai peut-être eu un programme un peu plus compliqué mais j’espère avoir une meilleure place au niveau du sprint. Je suis aussi un peu déçu de ne pas avoir fait le Tour de France. Je ne ferai peut-être même pas la Vuelta... Donc, il faut que je saisisse les opportunités qui se présentent à moi".