Tour de l'Avenir - Et. 1 : Les réactions
Soren Waerenskjold (Norvège) a remporté, ce samedi, la première étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Charleville-Mézières (Ardennes) et Soissons (Aisne) sur une distance de 161,2 kilomètres. Il a devancé Luca Colnaghi (Italie) et Axel Laurance (France). Soren Waerenskjold, déjà lauréat du prologue, consolide son maillot jaune de leader (voir classements). Aller à la réaction de : « C'est un bon début. Hier (vendredi), je me sentais bien aussi, mais je ne suis pas un rouleur. Aujourd'hui (samedi), le parcours me convenait. En plus, mes jambes tournaient très bien. C'était nerveux, mais c'est un peu normal sur une première étape. C'est donc très bien d'avoir réussi à passer cette journée sans encombre. « Cette première étape du Tour de l'Avenir était vraiment une course différente des autres, notamment dans le final. J'ai de très bonnes jambes mais je n'ai pas été dans le bon tempo pour le sprint. Cependant, c'est bon signe pour les autres jours. Le sprint est mon point fort mais je ne suis pas pour autant un pur sprinteur. « La consigne était que Rik (Karier) ou moi prenne l'échappée. C'est ce que j'ai fait. J'ai suivi le Danois (Sebastian Kolze Changizi) quand il a attaqué. Ensuite, trois autres coureurs nous ont rejoints. L'entente était bonne. Il y a juste (Lucas) Plapp qui a arrêté de rouler après environ 80 kilomètres. Il a dit que son équipe chassait derrière. Mais les autres ont pris les relais comme il le fallait. J'ai tenté de faire les grimpeurs, mais Louis Coqueret et l'Equatorien (Jordan Santiago Rodriguez Rosero) étaient trop forts. Quand on a eu près de 5 minutes d'avance, c'était intéressant. Mais le peloton est revenu très fort dans les bosses. Dans le premier grimpeur, on a dû perdre une minute. Ensuite, l'écart ne faisait que de diminuer. J'ai alors compris qu'on n'irait pas au bout. A partir du kilomètre 110, ça commençait à être dur pour moi. Dans le deuxième GPM, j’étais à bloc, j'ai un peu décroché mais j'ai réussi à revenir. Dans le GPM suivant, en revanche, j'ai été définitivement lâché. Le peloton m'a repris à dix kilomètres de l'arrivée. « On s'était dit que sur le Tour de l'Avenir, les échappées pouvaient aller au bout parce que sans les oreillettes, c'est plus ouvert. Donc je suis allé à l'avant. C'était une longue journée, avec pas mal de vent de face. Il faisait chaud aussi. On a rapidement eu quatre minutes d'avance sur le peloton. Et je savais que les 30 derniers kilomètres allaient être compliqués. Je me disais que si on arrivait dans cette zone-là avec deux minutes d'avance, on pouvait espérer aller au bout. Mais finalement, notre avance n'était plus assez grande. Il a peut-être manqué 30 secondes pour nous jouer la gagne.
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Je suis le sprinteur désigné dans l'équipe d'Italie. On a essayé de faire un bon résultat. J'ai fait un bon sprint, mais dans les dix derniers mètres, Soren Waerenskjold m'a passé. C'est un très bon coureur. Non seulement il est fort en chrono, mais c'est aussi un bon sprinteur. On l'a vu aujourd'hui (samedi). Je suis quand même content parce que la condition est bonne et qu'il y aura encore deux ou trois étapes qui seront dans mes cordes. On est très motivé pour la suite de l'épreuve. Demain (dimanche), pour le contre-la-montre par équipes, il y aura sûrement deux ou trois équipes qui seront au-dessus des autres. Mais on a aussi une bonne équipe, donc on va essayer de se défendre du mieux possible ».
Le Tour de l'Avenir est ma première grande course de dix jours. J'y viens pour prendre de l'expérience, et si j'obtiens de bons résultats, ce sera un joli bonus. Malheureusement, aujourd'hui (samedi), nous avons perdu notre coureur pour le classement général sur chute, à savoir Mathias Vacek ».
Je suis satisfait. Le plan a été respecté. C'était parfait. Maintenant, il va falloir bien dormir et récupérer pour le contre-la-montre par équipes de demain (dimanche). Je vais encore essayer de partir en échappée les jours prochains. J'aime aussi la montagne. Je suis un coureur léger, ça me convient bien. D'ailleurs, je suis plutôt un grimpeur. J'étais blessé en début d'année. J'ai dû m'arrêter pendant trois mois. J'ai ensuite pu reprendre l'entraînement et la forme est revenue assez vite. Après tout ça, je suis content de faire le Tour de l'Avenir, d'autant plus que je ne suis qu'en première année Espoirs ».
Je suis plutôt un puncheur, donc le parcours me convenait bien. Je ne me suis pas battu pour les classements annexes parce que l'objectif était clairement de gagner l'étape. J'ai essayé de garder le maximum d'énergie pour ça. Concernant le contre-la-montre par équipes de demain (dimanche), on a vraiment une bonne équipe, avec des coureurs très forts. Mais il y avait beaucoup de stress dans le peloton et on a subi quelques chutes aujourd'hui (samedi). Il faudra voir comment tout le monde se sent d'ici-là ».