Championnat d'Europe - Espoirs Femmes : Les réactions
Silvia Zanardi (Italie) a remporté, ce vendredi, à Trente (Trentin-Haut-Adige), le Championnat d'Europe Espoirs Femmes. Après 80,8 kilomètres de course, elle a devancé Kata Blanka Vas (Hongrie) et Evita Muzic (France). Silvia Zanardi succède à sa compatriote Elisa Balsamo au palmarès (voir classement). Aller à la réaction de : « C’est triste. J’étais vraiment forte dans les côtes lors des trois derniers tours. Je ne la trouvais pas assez pentue. J’étais à l’avant dans les 500 derniers mètres. Je pense que j’ai démarré le sprint trop tôt. Dans les 200 derniers mètres, j’étais totalement vidé. Je ne suis pas une sprinteuse. J’ai beaucoup à apprendre. Ce n’était que ma deuxième course sur route de la saison (après le Ceratizit Challenge by la Vuelta où elle a fini 9e, NDLR). J’ai des sentiments mitigés. C’est ma première médaille sur la route, donc je pense que je peux être satisfaite. Mais je voulais gagner la course. « Dès le début, il fallait s'accrocher. Mes sensations n'étaient pas au rendez-vous. Je sentais que j'avais encore les efforts du chrono dans les jambes. Au fur et à mesure que la course progressait, je me suis sentie mieux. Les Françaises ont fait le tempo dès le début de la montée et les Italiennes ont enchainé. J'ai pu suivre les meilleures dans le final, sauf l'attaque des trois (Silvia Zanardi, Kata Blanka Vas et Evita Muzic). Je n'ai rien à me reprocher. J'ai fait une belle course. Ce n'était pas possible de les suivre. J'espérais que les Allemandes puissent ramener tout le monde, mais ce n'était pas possible. Au final, je suis contente du résultat ». « Clairement, l'objectif, c'était le maillot. Je pense qu'on avait la meilleure équipe. Il fallait courir intelligemment. Je pense aussi qu'on avait aussi la meilleure grimpeuse dans l'équipe avec Evita (Muzic). Notre meilleure chance de gagner, c'était de réussir à isoler Evita. On devait durcir la course. Ça s'est très vite écrémé dès les deux premiers tours. Dans le troisième tour, ça a roulé très vite, India (Grangier) a placé une belle attaque. Après, ça a été contré par Jade (Wiel). On a fait un gros travail et on s'est retrouvé dans un petit groupe en haut de la bosse. À la base, c'était Evita et moi qui étions plus protégées. Là, je me suis dit qu'il fallait que j'y aille maintenant. Je me suis lancée. Quand je suis passée sur la ligne, il restait deux tours. Je me suis dit que ça allait être long. Dans la bosse, elles m'ont passé pleine balle. Je suis ensuite rentrée. Dans notre stratégie, on avait dit que dans le dernier tour, on ferait un train pour faire péter tout le monde et qu'Evita terminerait le travail. On a réussi à moitié. Evita bascule au sommet avec deux autres filles.
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.Réactions
Je veux progresser sur la route. J’espère faire plus d’épreuves l’an prochain. J’ai cette opportunité dans ma nouvelle équipe (SD Worx, NDLR). Je ne sais pas à quoi m’attendre sur les courses flandriennes. Je vais d’abord finir ma saison sur route au Mondial. Puis, je vais me concentrer sur le cyclo-cross avec mon coach Lars Boom.
Après les Jeux Olympiques (en VTT où elle a fini 4e, NDLR), j’ai eu deux semaines de repos. Je n’étais donc pas très bien sur le Championnat du Monde VTT. Ça allait mieux après la Vuelta. Je suis connue dans mon pays depuis les JO. Le vélo n’est pas populaire en Hongrie même si ça commence depuis qu’Attila Valter a eu le maillot rose au Giro ».
Je pense qu'on a très bien couru. On n'a rien à regretter. Peut-être qu'on aurait pu courir autrement, mais on a fait comme ça semblait le plus juste. On n'a pas non plus couru à l'envers. Evita va chercher la médaille. Peut-être qu'on aurait pu aller chercher le maillot, mais c'est comme ça. On a fait ce qu'on a pu. Je pense aussi qu'Evita était à bout. Elle a fait avec les moyens du bord et franchement, on est fières d'elle. On m'avait dit que la bosse n'était pas si dure que ça, mais elle faisait quand même très mal. Même si on n'avait que 80 kilomètres, je finis cramée. La course n'était pas très longue, mais dès la mi-course, ça devenait dur, alors qu'on n'avait fait que 40 kilomètres ».