Alors qu'il s'était engagé avec la formation Geofco-Doltcini-Matériel-Vélo.com, la nouvelle équipe Continentale belge de Geoffrey Coupé (cliquez ici), pour la saison prochaine, Sander Lemmens a finalement décidé de renoncer à cette aventure. Le Limbourgeois de 21 ans a préféré choisir un temps plein en tant qu'ingénieur de maintenance dans une entreprise chimique. "À la base, je cherchais un temps partiel pour pouvoir combiner avec le vélo, mais la boite ne proposait qu'un temps plein avec un beau salaire à la clé. J'ai hésité longuement et après concertation avec mes parents, j'ai accepté le job", explique-t-il à DirectVelo.

Le coureur d'Acrog-Tormans continuera le vélo mais à un niveau inférieur, en Elite 3 ou en Masters, "juste pour le plaisir". Un choix qui intervient alors qu'il avait réalisé sa meilleure saison sur la route, avec notamment une victoire d'étape au Tour de Namur. "Mon seul succès sur la route", précise-t-il. "J'avais arrêté le cross en vue de faire des résultats sur la route, qui était surtout vue comme un entrainement pour le cross pendant bon nombre d'années." Par conséquent, n'a-t-il pas de regrets de ne pas s'être concentré sur la route plus tôt ? "C'est une question qu'on m'a déjà posée. En Espoir 2, j'ai fait une bonne saison en cross avec à la clé une sélection en Coupe du Monde (NDLR : à Coxyde en 2018). Donc, ce n'était pas mal. Mais c'est vrai qu'avec le recul, j'aurais peut-être dû prendre cette décision avant mais c'est facile à dire après coup." De toute manière, Sander Lemmens estime qu'arriver à en vivre aurait été compliqué. "Je suis assez réaliste. Le monde professionnel est encore un autre niveau. Je pense honnêtement que j'aurais eu du mal à obtenir un contrat pro."